Le CNRS s’est associé avec EDF et Total pour lancer le projet de l’Institut photovoltaïque d’Île de France (IPVF). Basé à Saclay, ce centre de recherche doit permettre à terme de rassembler 180 chercheurs, enseignants et étudiants autour des questions des énergies solaires de nouvelle génération.
L’IPVF, qui fait partie des projets sélectionnés par la Commission des investissements d’avenir au titre des Instituts d’excellence en énergie décarbonée, bénéficie de financements à hauteur de 200 millions d’euros sur dix ans. L’Etat contribuera à la hauteur de 18,1 millions d’euros par an, tandis que EDF et Total verseront 70 millions d’euros.
Selon le ministère du développement durable, qui annonce sa création, ses objectifs seront :
« Un objectif à court et moyen terme de l’institut est de développer les briques technologiques pour des modules couches minces de nouvelle génération, moins coûteux, plus fiables et plus simples à installer.
Il s’intéressera également à d’autres concepts photovoltaïques avancés améliorant la performance des technologies existantes. Cet institut réunit les conditions pour mener la recherche vers les très hauts rendements.
Le programme de l’institut vise essentiellement au développement des technologies dites couche mince à coûts compétitifs »
L’IPVF sera installé sur le futur campus EDF de Saclay, qui doit ouvrir ses portes à l’horizon 2015. Construit sur une superficie de 25.000m², le Campus EDF doit accueillir chaque année 15.000 stagiaires “du simple apprenti au manager aguerri de toutes les nationalités” avec pour ambition d’offrir des formations “pluridisciplinaires et multiculturelles” et de favoriser les transferts de savoir-faire au sein de l’entreprise. Le projet est doté de 150 millions d’euros d’investissements.