Depuis le 2 mars, veille de l'élection présidentielle russe, Maxim Reznik, respectable militant d'opposition russe, dirigeant de la branche pétersbourgeoise du parti libéral Iabloko, est incarcéré pour "outrage et résistance" à la police. Il risque cinq ans d'emprisonnement pour avoir tenté de stopper une bagarre entre un de ses amis et des inconnus qui se trouvaient dans une voiture garée à côté de son immeuble. La version de la police est tout autre : Reznik aurait attaqué un autre homme dans la rue et s'en serait ensuite pris à un policier arrivé sur place.
Pour les nombreuses personnalités (hommes politiques, intellectuels, artistes, journalistes, …) qui ont signé la lettre ouverte, rédigée par des membres de Iabloko, et adressée au procureur général, Iouri Tchaïka, et au responsable des droits de l'homme de la Fédération de Russie, Vladimir Loukine, c'est arrestation est infondée et marque un "tournant dans la répression politique".
"En fabriquant cette affaire de droit commun, les autorités de Saint-Pétersbourg lancent une nouvelle ère de répressions politiques, lancent un appel à la société civile, à tous les Russes, qui ont conscience d'être des citoyens. Personne ne croit que Maxim Reznik peut avoir un comportement violent contre les policiers. Personne ne croit qu'en restant en liberté jusqu'au procès, il partira en cavale ou exercera une pression sur les témoins."
Des manifestations et opérations de soutien sont prévues jusqu'à sa libération.
Source : Svoboda news et namarsh.ru
О аресте Максима Резника