Dominique Gilliot : la chose sauvage enfin révelée

Performance post-programmatique. Ce sera chic et détendu. Surprises et stimulations connexes. On va bien s'amuser.
Le 25 mars 2012, toute honte bue, Dominique Gilliot contemplera pensivement le résultat de son lancer initial du 14 février (soirée durant laquelle elle avait exposé ses plans sur la comète relatifs à son temps d'exposition dans la Galerie de Mains d'Œuvres) et ses retombées.
Considérez cette journée du 25 comme une résultante. Après un mois et 10 jours de présence active ponctuée de rendez vous réguliers avec elle-même, et d'un travail intense et précis (ou presque), mené par Dominique Gilliot, artiste en résidence ouverte du 14 février au 25 mars, vous pourrez enfin juger de l'avancement du projet et le comparer (ô cruauté) avec la programmatique performée par l'artiste le 14.
Dominique Gilliot a réclamé du temps et de l'espace, nous lui avons donné de l'espace et du temps, qu'en a -t-il été fait ? Il n'est pas question ici de faire les comptes, non pas. Nous ne mangeons pas de ce pain là.
Simplement, le 25, Dominique Gilliot fera son finissage élégamment, lèvera les derniers voiles, et l'exposition sera enfin en place, ou approchant. En guise de bonus inespéré, Pauline Curnier-Jardin artiste actuellement en résidence à la Galerie de Noisy-le-Sec fera le déplacement jusque Saint-Ouen. Cela pourrait se suffire en soi, mais en plus de faire le déplacement, Pauline proposera aussi une performance-film ou un film commenté live, en anglais international, un objet décontextualisé enneigé qui nous vient du nord. Le jumelage de principe entre la Galerie et Mains d'Oeuvres sera ensuite consommé lors d'une rencontre à mains nues, qui dégénérera possiblement en échanges de considérations pseudo-philosophiques de haute volée.