Le 2 avril a lieu la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Elle vise à mieux informer le grand public sur les réalités de ce trouble du développement.
L'autisme est une réalité très présente dans la mesure où ce type de handicap touche 1 personne sur 150 dans le monde.
La France compte environ 430 000 personnes atteintes d'autisme à des degrés divers, dont 25% d'enfants. Le gouvernement français a mise en place un "plan Autisme" sur 2008-2011, qui vise tout d'abord l'augmentation de la capacité d'accueil en établissements spécialisés et sur la diversification des méthodes de prise en charge et de dépistage précoce.
L’autisme est présent dans notre société et pourtant cet handicap est encore tres peu médiatisé.
Qu’est-ce que l’autisme ?
L’autisme est un trouble du développement, qui se manifeste dès les premières années de vie de l’enfant. Les signes sont divers et d’intensité différente d’une personne à l’autre, ils varient avec l’âge.
L’enfant est indifférent ou réagit bizarrement vis-a-vis des autres.
L’enfant ne parle pas ou a un langage inhabituel (répétition de mots ou de phrases entendus en écho)
L’enfant ne s’intéresse pas aux objets ou bien joue d’une manière étrange (agite ou fait tourner des objets de manière répétitive).
L’enfant réalise des activités répétitives avec son corps (agitation des mains, tournoiement, stéréotypies etc.)
_Aucun de ces signes pris individuellement n’est suffisant pour le diagnostic de l’autisme. C’est leur groupement qui est significatif, après une observation.
Les parents ont besoin de soutien moral, financier, mais surtout il nous faut des professionnels spécialisé en autisme et en trouble du comportement.
Selon un rapport de l’Association Internationale de Défense des Droits Fondamentaux de l’Enfant atteint d’Autisme, Léa pour Samy, paru en 2009, le nombre d’autistes au Maroc (tous âges confondus) serait à situer entre 338.000 et 563.000. Une estimation qui reste très vague par manque d’informations gouvernementales précises.
Au Maroc, l’autisme reste encore mal connu. Il n’est presque pas pris en charge.
Nous parents, nous devons nous unir pour défendre les droits de nos enfants. Si nous n’agissons pas, qui le fera à notre place ? Qui mieux que nous, connaît ce dont nos enfants ont besoin ?
Certes, nous ne sommes pas des professionnels de l’autisme, néanmoins, notre contribution associée à celle des médecins est des plus utiles. Notre cause n’est pas perdue, c’est un long combat au bout duquel nous serons récompensés : Voir nos enfants autonomes, heureux.
AGISSONS POUR LE BIEN ETRE DE NOS ENFANTS !
Ceci est un cri d’espoir d’une maman au nom de sa fille autiste et au nom de tous les enfants autiste du royaume.
www.vaincrelautisme.org