Parabolico

Par 5000k

L’architecte allemand Jurgen Mayer est capable du pire comme du… mayer. (Je ne pouvais pas m’en empêcher excusez-moi). Son poste de contrôle à la frontière Georgio-turque est assez dégoulinant. Je ne l’ai pas vu, alors en parler est toujours un peu hasardeux, mais tout de même : la forme est obtenue au prix de tels artifices que cela pose un problème intellectuel lié au questions de vérité en architecture, de décor, etc. C’est déjà ça, me direz-vous peut-être. Quand à sa place à Seville… Je ne l’ai pas vu, alors en parler etc.. J’avais toujours pensé à la vu des 3D que ce projet était terrible dans le mauvais sens du terme, et une fois que j’ai pu voir le bidule fini, j’ai totalement changé d’avis. Comme quoi.

Le projet qui nous vaut de parler de Jurgen Mayer est au Maroc. C’est une installation réalisée dans le cadre de la biennal de Marrakech appelé “Satelight”. Je n’ai pas trouver l’équivalent du jeu de mot en français, si vous le tenez allez-y, lachez vos commentaire et vos suggestion. Le gagnant recevra un t-shirt. Satelight, c’est du Mayer, enfin du Meilleur de Mayer. Pourtant l’idée de base faisait hurler. Voyant les paraboles sur les toits des immeubles marrakechois, Mayer a décidé d’en planter une à lui sur un monument historique. Mais- car il y a un mais – la sienne ne concentre pas les ondes des satellites, mais les rayonnements de l’astre dont nous sommes un peu le satellite (dans le square les fleurs poétisent).Et elle n’est pas pleine, mais découpée avec des chiffre arabe, et renvoie sa lumière à une autre parabole dans le bâtiment. Son installation a quelque chose de très beau : entre la lumière réfléchi qui reproduit un motif sur les murs, puis celle qui sourd par les insterstices de la parabole, se sont deux états, deux destins de la lumière : l’ascension, la traversée, la reflexion… ça me fait penser à quelque chose,si je le retrouve je le mettrais dans ce post.




L’installation sera en place jusqu’au 4 mars. Oups, c’est.. passé !

via DesignBoom