Un article précédent offrait un premier aperçu de la PS Vita. On va s’intéresser plus au “contenu” maintenant.
Je rajouterai juste pour préciser sur la prise en main : la PS Vita est certes plus imposante que la PSP mais les boutons et la croix de direction sont nettement plus petits ! On sent bien que Sony mise sur l’interface tactile. Tant pis pour les gros doigts !
Premier allumage de la console : on est accueillis par un message sur les risques d’épilepsie !…
L’interface - appelée LiveArea - et la musique accompagnant certains menus/options donnent tout de suite le ton : ça fait très enfantin je trouve. Ca change du menu XMB de la PSP, plus sobre et également plus adulte. Les icônes arrondies et les sons ambiants tranchent quand même avec la surpuissance de la machine.
J’ai repensé au “publireportage” sur GameOne dans lequel un intervenant de Playstation indiquait une console pour gamers…J’ai plutôt l’impression que Sony ratisse large avec la PS Vita malgré ce positionnement.
L’accueil se fait sur 2 écrans scrollables. Le multitâche est géré et tout est fluide : on navigue de droite à gauche et supprime d’un geste en diagonal, allant du haut vers le bas. Pas possible de naviguer à la croix de direction ou au joystick. Dommage.
Par contre, tant qu’on n’éteint pas la console, on peut lancer des téléchargements et vaquer à d’autres activités sur sa console. Ca, c’est appréciable !
Sony a eu une excellente idée avec son menu “Espace de Bienvenue” : il s’agit ici de découvrir ludiquement les fonctionnalités de la console : pavé tactile arrière, capteur de mouvement, caméras, etc. Ces mini-jeux permettent de débloquer des Trophées. Ne les zapper pas donc ! Même sans carte mémoire ils seront sauvegardés (car vraisemblablement rattachés au compte PSN).
PS Vita : une carte mémoire sans nom
La carte mémoire de la PlayStation Vita impressionne par sa taille. Elle tient facilement sur l’ongle de votre pousse !
Si vous n’installez pas tout de suite la carte mémoire, vous ne pourrez pas utiliser la caméra ; la console vous en empêche. Impossible alors de tester le pack de cartes pour la réalité augmentée. Il sera donc primordial de vous en procurer une et je vous conseille d’en prendre une supérieure à 8 Go. Car même si vous n’y mettez pas grand chose, elle se remplit vite ! Un jeu en téléchargement (BlazBlue Continuum Shift Extend, bientôt en test) et une démo et c’est fini ; étrangement d’ailleurs car je suis supposé avoir encore près de 4 Go… Affaire à suivre.
Il semble qu’il soit impossible de supprimer des fichiers sur la carte mémoire sans connecter au préalable la PS Vita à un PC ou une PS3 ?! Jai beau avoir cherché, je n’ai pas trouvé…Ah si : il suffit de maintenir son doit dans le LiveArea et de sélectionner un fichier pour faire apparaître la fonction. Par contre, je n’ai pas su voir comment gérer le contenu de sa carte mémoire depuis la console.
Une PS Vita vide en appli
Cédant à la mode lancée par certains smartphones, la nouvelle PlayStation portable propose quelques maigres applications connectées aux réseaux sociaux. Toutes développées par Sony Computer Entertainment, on retrouve LiveTweet, un client Twitter, Facebook pour PlayStation Vita, le service ludique de géo-localisation foursquare, Flickr pour PlayStation Vita et le dernier en date, le service Music Unlimited.
Autrement, on peut bien sur télécharger des jeux complets (tous les titres disponibles en magasin normalement et des spécifiques au PlayStation Network), des extensions PS Vita, des démos, des Minis, des jeux PSP et leurs extensions, des bandes-annonces de jeu et des offres spéciales pour les abonnés.
Du coté des logiciels pré-installés, on trouve l’Espace de Bienvenue, Party, le lieu de regroupement de vos amis joueurs, le PS Store, un Centre de Messagerie, Near, pour découvrir les joueurs PS Vita proches de vous et partager vos infos, vos Amis, la liste des Trophées remportés, le navigateur Internet sommaire, la caméra et d’autres options sur lesquelles je ne m’attarderai pas. J’avoue ne pas avoir regardé encore en détail car je joue généralement en solitaire.
Pour conclure, l’interface de la PS Vita change du tout au tout par rapport à celle de la PSP, se rapprochant d’un menu de smartphone, sans être pour autant plus abouti. On apprécie la possibilité de notifications (téléchargements, trophées…), de lancer un téléchargement et faire autre chose en même temps, de personnaliser légèrement (couleurs et dispositions des fichiers principalement) et de profiter d’un tout nouveau gameplay sur une machine Sony et de deux joysticks analogiques enfin !
Je reste cependant mitigé vu la taille de la machine mais c’est surtout son prix actuel qui risque d’en refroidir plus d’un.
La ludothèque de la PlayStation Vita devra justifier la nécessité d’investir dans ce nouveau matériel. Et ça tombe bien, car nous allons prochainement tester quelques jeux.