Nicolas Sarkozy fait le point lors de sa campagne présidentielle et relance l’idée de vouloir taxer les géants du Web, une idée qu’il n’avait pas été en mesure de mettre en place jusqu’ici. Dans une interview donnée pour l’hebdomadaire Le Point, il annonce :
Les géants du net devront (…) acquitter un impôt représentatif de leurs activités dans notre pays. Il n’est pas admissible qu’ils réalisent un chiffre d’affaires de plusieurs milliards d’euros en France sans contribuer à l’impôt.
Le président-candidat explique qu’il travaille sur deux pistes sérieuses, tant au niveau français qu’européen : une taxe sur la publicité en ligne et l’assujettissement à l’impôt sur les sociétés, quitte, dans ce dernier cas, à renégocier certaines des conventions fiscales.
Les fournisseurs d’accès Internet ne sont pas oubliés, Nicolas Sarkozy annonce sa volonté de vouloir mettre en place une taxe pour les FAI dans le cadre de la loi des finances 2013 permettant de financer le Centre national de la musique, créé le 9 mars. Cela provoquerait-il une hausse du prix pour le consommateur ?
Cette contribution ne se substituera pas au droit d’auteur [...], elle le complétera.
La réaction de Google
Suite à ces déclarations, Google France a été interrogé et a répondu qu’Internet offrait une formidable opportunité pour la croissance économique et l’emploi en France. Cette contribution positive a de meilleures chances de se réaliser dans un environnement favorable à l’écosystème du web en France et aux investissements dans ce secteur. Le porte-parole ajoute que les politiques publiques devraient encourager plutôt qu’entraver ce potentiel de croissance.