Une intrusion politico-économique

Comme ce blog permet à son auteur de discourir sur d'autres sujets que le vin, qu'il me soit permis, en cette période électorale, d'exprimer quelques fondamentaux tels qu'ils peuvent être ressentis par les concitoyens.

Premier point :

Seul le système des euro-obligations qui fédéralise toutes les dettes de tous les pays de la CE (ou UE si vous préférez) peut permettre d'échapper aux marchés financiers qui jouent avec succès le jeu des Horaces contre les Curiaces. Sans une rapide mutualisation des dettes, on se fera bouffer : c'est juste une question de temps. C'est donc si compliqué à comprendre ?

Il est quand même fort de café de savoir que l'Europe a une situation financière de dettes étatiques, globalement meilleure que la position américaine ou japonaise. 

Deuxième point :

S'il est évident qu'il faut prendre à bras le corps le problème de cette dette étatique (où les banques nationales type Banque de France, pourraient prendre la place, comme organismes financiers, des banques privées qui engrangent ainsi de costauds intérêts), il serait catastrophique de ne pas séparer deux choses : 

- les dépenses de fonctionnement qui, effectivement doivent être contrôlées et surtout financées sans appel à fonds extérieurs

- les dépenses d'investissements qui, elles, en cas de proche dépression, doivent effectivement trouver des financements via des prêts à long terme car là, les théories de Keynes sont toujours d'actualité.

Bon, tout cela se discute, mais ou je ne suis point attentif aux discours électoraux actuels, ou alors nos prétendants manquent singulièrement de hauteur de vues sur les réels problèmes.