[Chronique] Visions : l’ovni électro-pop de Grimes

Au Canada, il y a… oui, des caribous mais encore ? Céline Dion. Ok, mais avec du talent ? Non pas Isabelle Boulay ! Bon allez, on vous donne la réponse : Grimes. Ça ne vous dit rien ? Alors, présentation. Claire Boucher, aka Grimes, est une canadienne de 23 ans à l’univers singulier. Produite par le label 4AD, la demoiselle sort (déjà) son quatrième album Visions (sortie  le 21 mars). Préparez vos oreilles, ovni musical en approche !

Visions c’est 48 minutes hors de tous repères musicaux connus. Des phases bi-polaires avec un côté doux, planant et un côté plus agressif mais jamais poussif. Tout ce beau mélange est surplombé par la voix falsetto de Claire Boucher, une Aqua version dance-pop psychédélique.

Après une courte introduction, la canadienne nous balance un magistral « Genesis » avec ses beats monstrueux, cette voix omniprésente et sa ligne de synthé d’un autre temps. Après cette bonne mise en bouche, Grimes revient à la charge avec « Oblivion », un brin entêtant, nous amenant plus loin dans l’esprit torturée de la jeune femme. Les onze titres de ce Visions étonnent, déstabilisent. Au fur et à mesure que l’album progresse, les morceaux deviennent plus contemplatifs, à l’image du sensuel « Skin » ou du très bon « Know The Way ».

Visions est une invasion digitale, des morceaux de puzzle qui s’assemblent en une curiosité électro-pop. Grimes nous fait entrevoir la vision d’une chose nouvelle, d’une chose que l’on ne peut imaginer. Nous vous conseillons vivement d’entrer dans l’univers de cette canadienne de talent. Vous ne serez pas déçus.

Allez, un petit dernier pour la fin : « Angel » c’est le très court mais très bon bonus de l’album. Enjoy !

Mots clés: chronique, electro-pop, Grimes