© McLaren Mercedes
Le compte à rebours est lancé. C’est lancinant après toutes ces semaines d’attentes, mais on y est! Demain, on enfile les gants, on chausse les pneus, et hop! Sur la piste pour les essais du Vendredi. La saison commence. Enfin ! Tout le paddock se prépare tranquillement, et, ça et là, ont été glanés quelques news et commentaires des intéressés:
Michael Schumacher, par exemple:
Sur le site de Bild qu’il serait « parmi les favoris » si « toutes les voitures se valaient. Sans doute que je ne serais pas aussi bon qu’à 25 ou 35 ans mais je pense que je serais suffisamment bon pour figurer parmi les favoris du championnat. »
Ou encore le pétillant double champion du monde allemand, Sébastian Vettel: Ce dernier, en effet, baptise sa monoplace chaque année de surnoms plutôt sucrés: Les saison précédentes, le champion du monde avait Kinky Kylie (Kylie la perverse), Randy Mandy (Mandy la lascive) et Luscious Liz (Liz la succulente). Cette saison, elle sera plus sage, intitulée sobrement Abbey.
Kimi Räikkönen (Lotus), à Autosport : « On en veut probablement une certaine somme d’argent, mais je ne fais pas ça pour ça. La course est l’objet principal (du retour). Il y a toujours eu des commentaires à propos de la motivation, mais les gens qui écrivent ne me connaissent même pas. Il y a toujours des polémiques et je me fiche que des gens veulent en écrire. Qu’y puis-je ? »
On reconnait bien ici, le flegme scandinave mâtiné d’ironie du redoutable pilote finlandais.
Un des pilotes Français, lui, n’a peur de dire qu’il fera peut-être un peu de petit bois:
Jean-Eric Vergne, à eurosport.com : « Vettel, dans sa première année, a eu beaucoup d’accrochages, surtout sur les premiers Grands Prix. Au bout d’un moment, ce genre d’erreurs ne se reproduit plus car on connait la limite. Mais il faut toujours un peu passer la limite pour la connaitre.
Chez Ferrari, on applique la méthode Coué:
Stefano Domenicali, directeur d’équipe de Ferrari, à La Gazzetta dello Sport :« Espérons que nous puissions faire comme l’Italie à la Coupe du monde 1982 : des matches de préparation fades, trois nuls au 1er tour et puis le titre. »
Tous, derechef sont toutefois prêts, et il ne manque plus qu’une étincelle à chacun des 8 cylindres des moteurs pour partir .. courir, et gagner.