Pour l’UMP, le démantèlement de
l’industrie française n’est pas une fatalité : c’est un art.
Nicolas Sarkozy ne manque jamais de s’exhiber dans les usines, quitte à faire venir autant de caméras que d’ouvriers. Pourtant, son bilan industriel demeure catastrophique. Depuis 2007, ce ne
sont pas moins de 400 000 emplois industriels qui ont été détruits, et 750 000 depuis 10 ans que la droite est au pouvoir ! C’est aussi un déficit de la balance du commerce extérieur de la France
de 75 milliards d’euros, quand celle de l’Allemagne est excédentaire de 150 milliards.
Les gesticulations de la Droite n’ont entraîné que délocalisations et fermetures d’usines. Les Etats généraux de l’Industrie n’ont été qu’une série d’annonces sans résultat. Le Grand Emprunt n’a
eu de « grand » que le nom : ses investissements insuffisants, dénués de vision stratégique, ont eu un impact très limité. La Droite s’est montrée incapable de doter la France d’une politique
industrielle d’avenir susceptible de soutenir une croissance durable et créatrice d’emplois.
Politique industrielle et transition écologique doivent pourtant avancer ensemble, car c’est par la mutation écologique de notre industrie, par de vrais investissements dans les secteurs
d’avenir, que la France pourra retrouver le chemin d’une croissance sobre et pérenne. Les revirements de la droite sur le plan écologique et sur le plan industriel s’enracinent dans une vision
économique archaïque.
Source : Jeunes avec Hollande