Suite d’une chronique familiale bien sombre !
L’avantage de ce second volet est que le lecteur n’est plus déstabilisé par la représentation du héros sous la forme d’un poussin, dessiné en seulement quelques traits. Cette approche visuelle permet toujours de souligner la fragilité de ce personnage central qui semble errer en dehors d’une réalité bien trop pesante pour lui, mais ne surprend plus le lecteur. Celui-ci peut ainsi mieux profiter de l’histoire, sans devoir s’adapter au style très particulier du graphisme.
Il retrouve donc ce petit oiseau qui semble un peu perdu au sein de décors et de personnage qui ont un aspect ultra-réaliste et qui cherche donc toujours sa place au sein de la société. Au fil des pages, le lecteur en apprend plus sur la vie familiale de Punpun. Ce contexte familiale se révèle finalement encore un peu plus sombre que prévu : tentatives de suicide, divorce, maltraitance, … pas de quoi se réjouir donc.