Les forêts meusiennes ont un petit quelque chose de pas comme les forêts de Meurthe et Moselle que je ne saurais définir. Peut-être parce qu'en général, on y va a des moments et dans des buts différents. Là, c'était pour y cueillir des jonquilles... bien sûr, avec modération : en principe, on est autorisé à prélever juste ce qu'une main peut contenir.
Les claudinettes (Nivéoles) exposaient leurs jolies clochettes blanches et dodues bien épanouies en fin de floraison tandis que les jonquilles encore timides pointaient à peine le bout de leur nez en compagnie de quelque scilles...
Les premiers insectes batifolaient au milieu des tapis de fleurs : une abeille sur les nivéoles, et pourtant, on était loin d'un village ; des petites mouches vertes sur les tussilages du chemin.
Un des premiers papillons était si joyeux qu'il ne s'est pas laissé photographier...