La terraformation de la Lune

Publié le 14 mars 2012 par Marcel76

Par rapport aux terraformations de Mars et de Vénus, celle de la Lune présente deux avantages intéressants et liés : notre satellite naturel se situe prés de la Terre (Sa proximité permettrait une terraformation plus rapide) et est donc dans la zone habitable du système solaire.

Pour rappel la surface disponible sur la lune représente environ le cinquantième de celle de la terre.

La première étape de cette terraformation consisterait à mettre en place une atmosphère (une partie du CO2 de vénus par exemple).
Mais le principal problème est la faible gravité (1.6). A cause de celle-ci, notre satellite naturel ne peut pas conserver longtemps une atmosphère aussi dense que sur Terre.

Pour pouvoir la retenir de façon durable, deux solutions possibles ont été évoquées par des chercheurs :

-Soit on place une énorme couche de verre située à plusieurs kilomètres de haut afin d’empêcher l’atmosphère de s’échapper.
-Soit on trouve un moyen pour la renouveler régulièrement(par exemple, à l’aide d’un long tuyaux on pompe le CO2 de Vénus à un débit adéquat).

Notre unique satellite serait donc doté dans un premier temps d’une atmosphère composée de CO2 qu’il faudrait ensuite changer en dioxygène en y ajoutant de l’azote.

Pour que cette atmosphère soit changée en dioxygène, on introduirait donc de plantes appelées « plante lunaire », c’est-à-dire des plantes capables de s’épanouir sous des cycles de lumières de 14 jours terrestres. Leur rôle contribuerait à produire le dioxygène.

Il faut en outre que la quantité d’eau (on estime qu’il y a environ 1 km3 d’eau sur la Lune) soit suffisante pour le devellopement de la flore et l‘établissement de l‘hydrosphère. Si l’eau n’est pas en quantité suffisante, suivant notre technologie ou notre situation sur terre, on pourrait transférer de l’eau de notre planète ou bien importer un bloc de glace d’eau de l’anneau de saturne.

On obtiendrait ainsi un environnement vivable pour l’espèce humaine. Mais il vaudrait mieux que l’homme occupe la face visible, car c’est la plus protégée des éruptions solaire.

Il faudrait en outre connaitre les effets à long terme d’une faible gravité sur la santé humaine.