Et si j’étais hyperphagique ? C’est grave ?

Publié le 14 mars 2012 par Frédéric Duval-Levesque

Je n’ai pu mettre que récemment des mots sur ce que je considérais comme un manque de volonté, un vice, explique Véro. Je me suis mise à manger, ou plutôt à me remplir, pour me punir, parce que je n’étais pas digne d’être aimée, j’étais nulle. Tous les matins, je suis au régime et tous les soirs, je me soûle de nourriture. Chaque chagrin, chaque contrariété, chaque douleur sont synonymes d’excès.”

Les témoignages comme celui-ci, j’en reçois une dizaine par mois, via ce blog.

Se réfugier dans la nourriture.

L’hyperphagie boulimique (binge eating disorder) consiste à manger de manière compulsive, bien trop rapidement, sans avoir faim et, la plupart du temps, en cachette.

Les quantités ingurgitées dépassent de beaucoup le seuil de satiété, avec une sensation inconfortable d’un ventre près d’éclater. L’hyperphagie fait partie des troubles du comportement alimentaire (TCA) répertoriés.

A la différence du boulimique, l’hyperphage ne cherche pas ensuite à éliminer ce qu’il a englouti, par des vomissements, du sport intensif ou la prise de laxatifs. Inévitablement, on grossit, parfois jusqu’à l’obésité.

Un sentiment de culpabilité, une grande déprime et surtout une détresse terrible s’instaurent. Un cercle vicieux s’installe.

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