Ringer // Saison 1. Episode 17. What We Have is Worth the Pain.
L'épisode de la semaine dernière était tout juste correct, et cette semaine Ringer tente de capitaliser sur ce qu'elle lançait la semaine dernière afin de surprendre les téléspectateurs. On sent
dans cet épisode comme une dernière tentative désespérée de sauver la série. Sauf que cela ne fonctionne pas totalement. J'ai été déçu. Pas que les révélations éteint mauvaises mais je sais ça,
c'était beaucoup trop grossier pour réellement être passionnant. J'avais l'impression d'avoir une série fast-food qui brûle très rapidement son énergie dans un seul et même épisode. J'aime bien
les révélations mais trop de twists tue les twists. Ringer a toujours eu du mal à savoir jouer entre les révélations et ses personnages. J'avais entendu dire que Ringer n'était pas mieux que
Revenge et j'avoue avoir bondi en lisant ça puisque malgré tout le respect que j'ai pour Sarah Michelle Gellar (Buffy fêtait récemment ses 15 ans d'existence avec fierté), je pense que Ringer n'a
jamais su prendre les bons virages. Certes, le système de cliffanghers étaient (et je parle au passé car récemment, aucun cliffangher m'a surpris) bien rodé, et surtout bien mieux que Revenge,
mais les intrigues sont différentes et bien moins bonnes dans Ringer. Au début la série était sympa, car elle savait tenir la route, mais petit à petit, c'est la tendance inverse que l'on a pu
observer.
Dans cet épisode Ringer joue uniquement ou presque sur les révélations pour nous tenir jusqu'au bout sans nous ennuyer. Car effectivement, je ne me suis pas ennuyé devant l'épisode. Dans un
premier temps, Siobhan qui va dire la vérité à Henry. Que Andrew a engagé un tueur à gage afin de la tuer et elle a alors manigancé toute cette histoire pour que Bridget prenne sa place et soit
tuée à sa place. Tout ça parce qu'elle déteste Bridget depuis que Sean est mort. Ringer nous donne donc des indices sur le pourquoi du comment. C'est bien mené et je n'ai rien à redire sur cette
partie là de l'épisode. Siobhan qui était un personnage chiant du début de la saison car elle brassait beaucoup d'air, mais là elle prend enfin tout son sens. Ce n'est pas le cas de tout
l'épisode et de ses révélations, car au bout d'un moment on en fait une overdose. Solomon va notamment dire à Bridget qu'il sait qu'elle n'est pas Siobhan mais qu'il va quand même continuer de
l'aider. Cette révélation était quand même pas terrible. On sent que les scénaristes ont grattés pour trouver quelque chose à dire pour que Solomon ne sont pas qu'un accessoire dans cet épisode
(ce qui est jusqu'à la révélation). L'utilisation du personnage reste légère, mais je n'ai pas aimé le duo.
Quant à Juliet, elle va réaliser que sa mère a engagé Cash (le gars qui a battu Tessa) et va alors en vouloir à sa mère. Juliet tente alors d'en parler à Bridget mais cette dernière ne peut pas, elle reçoit un message de Malcolm qui lui donne rendez vous au loft. Pour ce qui est de Juliet, on savait déjà les grandes lignes de cette histoire mais j'espère juste que la mère aura le courage de potentiellement faire tuer sa file pour être sûr de ne pas se faire dénoncer à la police. Ce sera sûrement quelque chose dont on traitement dans le prochain épisode. Mais il ne faut pas que Juliet meurt cependant. La scène finale dans le loft était pas spécialement excitante mais pas mauvaise non plus. Le seul soucis de cette scène c'est qu'on a l'impression que tout est trop calculé. Il était évidemment logique que quelqu'un allait se faire tirer dessus (ou être presque tué en tout cas) durant cette partie de l'épisode. Même si l'on ne sait pas qui. Et ce sera Andrew. Le pauvre. Il lui arrive toujours toutes les pires merdes à ce personnage, mais il est méchant d'un autre côté, et il aime Bridget… L'amour… ça change un homme non ? (ou pas ).
Note : 6/10. En bref, la série tente de s'améliorer artificiellement avec des révélations qui s'enchainent dans un épisode gonflé comme une dinde aux marrons. J'espère juste que ce rythme de révélations ne retombera pas comme un soufflé dans le prochain épisode… au risque d'encore me perdre.