Et c’est bien ce qu’on retrouve dans le film : chaque court métrage propose un regard original porté sur Paris et pour les plus réussis, offrent un concentré de l’univers du réalisateur.
Comme de nombreux films d’amour, Paris je t’aime porte en lui une certaine dose de tristesse, souvent sublimée par le jeu des acteurs.
La ville de Paris est une toile de fond dans beaucoup de courts métrages, mais lorsque l’on regarde en une seule fois les 18 histoires, on a davantage l’impression qu’elle est élevée au rang de personnage, capable de faire advenir les plus belles histoires d’amour comme les plus douloureuses.
Les thèmes sont très variés; il y en a quasiment pour tous les goûts : des mimes côtoient des vampires, des mères célibataires, des homosexuels et des jeunes veufs… Même si certaines histoires sont bien moins prenantes que d’autres, le rythme des films donne une dynamique à l’ensemble.
Le court métrage que je préfère est probablement le premier, Montmartre réalisé par Bruno Podalydès, qui est certes simple, mais beau et plein d’espoir.
Pour la petite histoire, les réalisateurs auraient été contraints de suivre certaines règles strictes : le tournage ne devait pas durer plus de deux jours et de nuits et le résultat final ne devait pas excéder 5 minutes.
A conseiller aux amoureux de Paris !
Billet rattaché à la catégorie “libre” du challenge amoureux de l’Irrégulière.