Imaginons que les très grandes entreprises se mettent aux côtés de celles qui naissent, Imaginons qu’elles y consacrent quelques « pour mille » de leur trésorerie, on pourrait ainsi décupler les investissements consacrés au financement des entreprises innovantes naissantes. Le « seed », c’est le trou noir du financement, rares sont les établissements financiers qui s’y intéressent vraiment. Pourquoi pas les très grandes entreprises ? Certaines comme Publicis et Orange montrent l’exemple avec la création cette semaine d’un fonds d’investissement commun, de concert avec la Caisse des Dépôts. Preuve que c’est possible.
C’est une idée dans l’air : la semaine dernière dans les Echos, nous avons publié avec Jean Luc Roux (VP de M&C Saatchi , Paris), un plaidoyer en faveur cette relation nouvelle. Pas besoin de loi, pas besoin de contraintes : de la citoyenneté, de l’envie d’aller de l’avant, de l’engagement entrepreneurial. Nous proposons que les actions et les sommes investies à ce titre puissent être éligibles de la RSE. Le déploiement de l’entrepreneuriat au service de l’innovation est une grande cause. Que le E de RSE signifie aussi bien entrepreneuriat qu’environnement serait un signal fort de réconciliation entre la citoyenneté et l’entrepreneuriat, en France.
Après Publicis et Orange, qui seront les prochains ?
Jacques Birol
Fondateur-dirigeant de LESS & MORE
Auteur de 52 conseils pour entreprendre et innover ( coup de cœur 2011 Syntec Management )
Vice-président du Pôle entreprendre de l’Association HEC.
Contact : change@less-and-more.com