Je viens d'apprendre la mort de Pierre Schoendoerffer. En attendant la chronique cinéma qui paraîtra ce soir sur AGS, je tiens dès à présent à dire ma tristesse devant ce cinéaste qui a marqué au moins deux générations : 317ème section, Crabe Tambour, Honneur d'un capitaine constituent des repères extrêmement importants pour comprendre certaines guerres, et au-delà la guerre, le rôle du chef dans cette guerre. Je voudrai saluer l’intensité et la gravité du regard profondément humain de Schoendoerffer et adresser mes condoléances à sa famille et à ses proches.
Je vous signale dès à présent le livre de Bénédicte Chéron qui vient de sortir : je publie la semaine prochaine un entretien avec elle, qui sera l’occasion de revenir sur l’œuvre de ce grand cinéaste, et sur la double question de la guerre et de sa représentation.
RIP.
O. Kempf