L’humour est laborieux quand la salle n’est pas remplie et que le public ne répond qu’avec peine aux sollicitations de la meneuse de ce cabaret, sollicitations décalées, sans doute pour nous permettre de découvrir tous les aspects de Brassens : anarchiste, libre, espiègle, anticonformiste, grivois… Je ne suis pas sûr que ça fonctionne, que le but poursuivi soit atteint. Est-ce trop subtil ? La mise en scène est assez ennuyeuse : une chanson, une intervention de la dame en noir qui change de chapeau pratiquement à chaque apparition, une chanson, une espèce de chorégraphie sans grand intérêt, des sorties et des entrées qui font retomber l’attention. C’est entre les chansons que ça ne va pas fort. Car les chansons trouvent ici de bons interprètes, qui ne copient pas le modèle, qui leur donnent la possibilité d’une autre vie.
J'ai vu ce spectacle au Théâtre Déjazet, à Paris.