Genre: science fiction (interdit aux - 12 ans)
durée: 1h35
année: 1993
L'histoire: En 2018, la Terre est en crise à cause de la surpopulation. Chaque famille ne peut avoir qu'un seul enfant. John Brennick et sa femme Karen enfreignent cette règle en raison de la mort de leur premier enfant. Ils sont donc condamnés à vie dans une prison à sécurité maximum, plus connue sous le nom de Fortress.
La critique d'Alice In Oliver:
Il ne faut pas l'oublier: c'est dans les années 1990 que Christophe Lambert enterrera définitivement sa carrière.
Certes, il tournera de nombreux films mais uniquement des nanars, voire des navets. Après l'échec de Highlander le retour, l'acteur se consacre entièrement aux films de divertissement. Peu importe la qualité, le but est de séduire le grand public via quelques productions douteuses et souvent médiocres.
Fortress, réalisé par Stuart Gordon en 1993, est de ceux-là. En dehors de Christophe Lambert, Fortress réunit également Kurtwood Smith, Loryn Locklin, Clifton Collins Jr, Lincoln Kilpatrick et Jeffrey Combs.
En vérité, Fortress est un pur produit de série B. A la base, l'idée de départ est originale mais presque totalement abandonnée par la suite.
Attention, SPOILERS ! Dans le futur, en raison de la surpopulation, les naissances sont contrôlées et limitées à un seul enfant par couple.
John Brennick (Christophe Lambert) et sa femme Karen (Loryn Locklin) ont perdu leur premier enfant et désirent en avoir un deuxième.
Ce qui est clairement interdit par la loi. Alors qu'ils essaient de passer la frontière, le couple est arrêté et condamné à vie dans une prison de haute sécurité, plus connue sous le nom de Fortress.
A partir de là, le film accumule tous les poncifs du genre, avec des prisonniers tous plus caricaturaux les uns que les autres.
Dommage car certaines idées sont plutôt intéressantes. Désormais, la sécurité semble contrôlée par une société privée.
Pire encore, la répression se fait toujours dans la violence. Toute humanité est donc bannie par ce nouveau cartel et le directeur n'hésite pas à employer la manière forte pour se faire entendre.
Même remarque pour cette prison ultra moderne et réputée infranchissable. Dans cet univers carcéral, c'est la technologie et les robots qui dictent leur loi.
L'être humain est devenu un être serviable. Pour cela, on joue sur l'intimidation et la fin de tout espoir de s'en sortir, la cruauté allant jusqu'à la suppression des rêves. Certes, présenté comme cela, Fortress a l'air passionnant.
Hélas, toutes ces thématiques sont balayées en l'espace de quelques minutes. Visiblement, le film préfère s'intéresser aux aventures de Brinnick et de sa femme. Sans compter un directeur cruel interprété par un Kurtwood Smith qui cabotine à merveille. Même chose pour Christophe Lambert qui ne livre pas non plus une grande prestation. Ensuite, la fin du film est franchement décevante, sans compter certains passages plutôt ridicules. Par exemple, comment ne pas évoquer les quelques séquences relatant les rêves érotiques de John Brennick ?
Pourtant, malgré ses nombreux défauts, Fortress reste un nanar sympathique.
Note: 10/20 (c'est généreux mais...)
Note nanardeuse: 14.5/20