J’entends parfois les journalistes de la radio publique plaisanter des travaux sans fin que subit leur Maison.
Ils n’ont pas lu Lao-Tseu, Paul Watzlawick ou CatherineFulda, sans quoi ils n’en souffriraient pas. Il suffit pour cela de se convaincre qu’être en chantier est la nature même de la Maison de la Radio. (Et de ses alentours, d’ailleurs.)
C’est ainsi, semble-t-il, que l’on peut s’habituer aux guerres. Je me souviens d’un ami libanais, qui me disait (on était en 84), qu’il ferait du jogging à Beyrouth « s’il n’y avait pas trop de bombardements », et d’un autre qui a gardé la nostalgie des heures passées à lire à la lumière de la bougie, dans un abri.