Les à-valoir, la rémunération des auteurs, la reddition des comptes, l’édition numérique, la formation des auteurs… le baromètre aborde tous les sujets de la relation auteur/éditeur. Avec 1.145 écrivains qui ont répondu, cette 4e édition du baromètre a acquis sa légitimité auprès des éditeurs. Ainsi, lors de la présentation des résultats de ce baromètre à la presse, ce lundi 12 mars, Antoine Gallimard, président du SNE (Syndicat national de l’édition) et Paul Otchakovsky- Laurens, éditeur, sont venus dialoguer avec Pascal Ory, vice-président de la Scam et Jean Claude Bologne, président de la SGDL.
La SCAM et la SGDL se félicitent que ce baromètre soit dorénavant l’occasion de renforcer les discussions entre les différents partenaires de l’édition. « Je vois ce baromètre de manière tout à fait positive. Chaque fois qu’on peut apporter une amélioration à la relation auteur éditeur, c’est important » a ainsi déclaré Antoine Gallimard. S’il ne faut pas généraliser les comportements inappropriés de certains éditeurs il ne faut pas pour autant les ignorer puisqu’ils jettent le discrédit sur l’ensemble d’une profession que les auteurs apprécient dans son ensemble.
Jean Claude Bologne et Pascal Ory ont insisté sur l’importance d’une relation de confiance à toutes les étapes de la création, de l’élaboration du livre à sa diffusion et à sa promotion. Au moment où il faut relever le défi du numérique, ils ont demandé une clarification des relations contractuelles. Antoine Gallimard « sensibilisera les adhérents du SNE à une meilleure transparence » à propos de la reddition des comptes, sujet sensible de la relation auteur/éditeur; il s’est par ailleurs déclaré « intéressé », même s’il ne croit pas à sa mise en place rapide, par le système de reddition des comptes, fondé sur les sorties de caisse de librairies, tel qu’il est pratiqué en Grande-Bretagne (comme le souhaitent 94 % des auteurs interrogés par le Baromètre).
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