À 9 h 12, le thermomètre a perdu une quinzaine de degrés de froidure depuis l'aube.
J'en profite pour faire une randonnée printanière en raquettes. Le pont de neige qui nous permet de traverser la rivière s'effrite progressivement. Le paysage diffère beaucoup de celui de ma dernière randonnée; c'est ce qui est merveilleux avec la nature. La pluie de la semaine dernière et les vents forts en fouettant les arbres, ont fait tomber les branches mortes et les aiguilles des conifères au sol.
Après trente minutes de marche, j'ai fait un frontal avec mon âge; j'ai des bouffées de chaleur due probablement à mon andropause; comme je le dis parfois à mon amoureuse, mon chauffage part tout seul.
Le hasard fait mal les choses, la preuve, pour une rare fois je suis allé en forêt sans mon objectif de rapprochement (70-200mm); je lui ai préféré une lentille macro (105mm) afin de photographier des feuilles mortes, des cocottes, etc. J'ai vu une grosse perdrix. J'ai failli lui marcher dessus; pas besoin de vous dire qu'elle s'est envolée rapidement.
C'était une journée magnifique pour pratiquer la raquette printanière; on commence à entendre le bruit des petits ruisseaux sous la neige. C'est le temps d'en profiter, avant que tout ne devienne gadoue.
Lo x