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Fernando Alonso, net leader de la Scuderia depuis son arrivée en 2010, sent que pour la troisième fois depuis qu’il est chez les Rouges, la Ferrari sera en retrait pour le début de saison.
Cela ne fait que confirmer ce qui se devinait autour de l’équipe. La F2012 est audacieuse, mais cela oblige l’écurie à comprendre ses réactions et corriger ses défauts de jeunesse. « Nous avons clairement besoin de beaucoup progresser. Il nous faut travailler sur notre F2012, il me faut adapter mon style de conduite à cette nouvelle voiture. Avec la perte d’appui aérodynamique à l’arrière et les nouveaux pneumatiques Pirelli, elle est beaucoup plus difficile à conduire. Nous savons dans quelle direction nous devons aller en termes de développement de la voiture et ce sera une étape importante. »
Avant tout, le pilote espagnol estime qu’il faut savoir où se situe la Scuderia avant de vouloir à tout prix développer des nouveaux éléments. « Il nous faut rester calme et serein, on va commencer par cette course à Melbourne, où nous aurons une première impression. Une fois que nous saurons où nous en sommes, alors nous pourrons nous donner des objectifs plus précis. Il y a une chose qui est sûre, avec la volonté qui habite chacun de nous chez Ferrari, avec l’histoire qu’il y a derrière nous, nous avons une grande responsabilité, celle de bien faire, pour nous, pour les supporters et pour nos partenaires. Et cela vaut pour nous tous. »
Le problème soulevé par tous les membres de l’écurie reste le manque d’essais durant la saison. Le président Luca di Montezemolo l’a déjà clamé à plusieurs reprises, ce qui fut la force de Ferrari autrefois est interdit, et cela n’aide pas l’équipe à rattraper son retard sur les écuries telles que McLaren et Redbull.
« Cette année nous avons eu encore moins de temps pour piloter la voiture avant le début du championnat, six jours, ce n’est pas assez pour rassasier les besoins de pilotage », a-t-il ajouté. « J’ai dit à plusieurs reprises par le passé que notre sport est le seul où l’entraînement est interdit. Imaginez que l’on demande à Nadal d’essayer une nouvelle raquette pendant seulement six jours ou un joueur de football de s’entraîner seulement six fois avant le début de la Coupe du monde. »