[Preview] Hands-on de Risen 2 : Dark Waters

Il y a des jeux comme ça que l’on n’attend pas du tout. Des jeux qui de base, à cause de leur genre ou autre qui nous laisse complètement indifférent. Risen 2 : Dark Waters me fait cet effet-là. Je ne suis déjà pas bien friand de RPG américain, et après avoir vu les bandes annonces, ça ne s’est pas arrangé. De plus, le premier épisode qui était très mal adapté sur console, m’avait laissé de marbre. Cependant, comme je suis toujours prêt à changer d’avis, j’ai accepté avec grand plaisir l’invitation de Deep Silver à venir essayer le titre. Et je dois dire que je n’en suis pas mécontent.

L’évènement a commencé avec une petite présentation de Peter Brolly, brand manager chez Deep Silver, durant laquelle il nous a montré un peu les possibilités du titre. A travers une petite mission au but assez cocasse (convaincre des ivrognes de transporter des tonneaux d’eau), nous avons pu nous rendre compte que l’ambiance de la piraterie est franchement très bien retranscrite. Des combats à l’épée aux des coups bas (tirer au pistolet ou balancer du sable) ou encore du vaudou aux insultes, tout y est pour que le joueur ait l’impression de jouer à un jeu de rôle aux arrières goûts de Pirates des Caraïbes et de Monkey Island.

Bien entendu, la partie la plus intéressante de cet évènement était la prise en main du jeu. Pour commencer, je tiens à dire que nous avons testé Risen 2 via une version preview donc loin d’être finie, loin d’être jolie et surtout bourrée de bug. Mais je n’en tiens pas rigueur, bien au contraire, car le titre ne verra le jour que dans un peu plus de deux mois sur console de salon. Cette partie nous met donc aux commandes du pirate qui a pour terrain de jeu une ile aussi paradisiaque que dangereuse. Comme je le précisais plus haut, les combats se déroulent principalement à l’arme blanche, mais il y a également tout un tas de petites choses bien sympathiques qui viennent agrémenter un peu le gameplay. Si je vous ait déjà parlé des coups bas qui consiste principalement à tirer au pistolet ou a aveugler ses ennemis avec du sable, on a également la possibilité d’utiliser un sceptre vaudou pour prendre le contrôle de ses ennemis et ainsi les faire combattre à nos côtés. Au-delà des combats, l’autre ajout qui m’a plu est le petit singe qui permet d’aller faire de la reconnaissance, voire de l’espionnage. Ces petites subtilités ajoutent un côté fun vraiment sympathique à un titre qui, de base, ne semble pas en manquer. Quoi qu’il en soit, le tout est très agréable et surtout, vraiment bien adapté à la manette des consoles, ce qui devrait en rassurer plus d’un.

Malgré le fait que cette version preview proposait quelques quêtes, je me suis contenté de me balader sur l’île et de combattre les créatures hostiles qui se trouvaient sur mon chemin. Si j’ai fait cela, c’est parce que j’ai trouvé les environnements faits de cavernes, de plage, de jungle et de marais très agréables. De plus, le cycle jour/nuit qui s’écoule assez lentement permet d’apprécier tous les paysages à différentes moments de la journée. L’immersion est donc assez impressionnante, surtout pour un jeu qui est loin d’être fini d’être développé. Enfin, pour conclure, je m’ suis décidé à aller attaquer l’araignée qui était le monstre le plus coriace de cette version preview. Le combats fut rude mais en enchainant les coups bas et en buvant beaucoup de rhum pour me soigner (oui oui, on se soigne comme ça dans Risen 2), j’étais parvenu à prendre le dessus jusqu’à … ce que le jeu me fasse un joli petit plantage… Mais ce n’est que partie remise et je me la ferais cette satané araignée !!   

Décidemment, il faut croire que je commence à m’ouvrir au RPG américain. En quelques mois, c’est le troisième qui arrive à m’enthousiasmer (après Skyrim et The Witcher 2). L’ambiance de pirate et les environnements aussi divers qu’envoutants de Risen 2 : Dark Waters m’ont vraiment séduit. Après, il est vrai que c’est très difficile de se faire un véritable avis sur jeux de rôle en l’espace de quelques minutes de jeu, mais je pense quand même que ce titre mérite amplement qu’on s’y intéresse. En tout cas moi, j’ai hâte d’en voir plus.