Film de Maurice Gleize
FRANCE: Genre: Drame
Avec: Jean Gabin, Michèle Morgan, Louis Florencie, Saturnin Fabre, Pierre Renoir, Julien Carette, Jenny Burnay, Yves Deniaud...
Musique: Henri Tomasi
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SYNOPSIS: Fin des années 1930, Brisbane en Australie, ted Lennard Un homme en tue un autre, il est sauvé de façon étonnate par une femme qui lui indique comment disparaître. Il part sur le port afin de chercher un bateau qui le mènera loin du lieu de son crime. Il tombe sur le capitaine Jolifé qui veut bien l'embarquer à condition qu'il donne sa parole que s'il avait besoin de lui, il ferait ce qu'il lui demanderait. Ted accepte le voici qui embarque direction les côtes du Mexique...
CRITIQUE: Que dire si ce n'est que ce film aurait pu être un grand film. Le propos (la rencontre entre deux personnages qui ont assassiné) est noyé au milieu de plusieurs petites intrigues. L'arrivée du personnage qu'interprète Michèle Morgan s'avère un peu tardif, puis vient un épisode sur une épidémie mortelle qui casse le rythme du film. Charles Spaak le scénariste s'est un peu perdu en multipliant les péripéties annexes à l'histoire. Il n'en reste pas moins de superbes acteurs avec quelques moments formidables. Ainsi que la tentation de l'île et de l'exotisme qui taraude le principal personnage. Le couple Jean Gabin - Michèle Morgan est une perfection et l'on peut comprendre que ce celui-ci ait marqué le cinéma français. Pierre Renoir en Javert des années 1930 fait grosse impression ceint dans son cuir noir qui quelques mois plus tard symbolisera le régime nazi et sa Gestapo. Jean Gabin incarne comme souvent dans ces films d'avant la seconde guerre mondiale, un homme au destin ballotté par les circonstances. Le réalisateur laisse par ce film une de ses meilleures oeuvres sans pour autant qu'elle passe à la postérité du cinéma.
La scène d'anthologie: Le commissaire retrouve la trace de Ted Lennard qui croit que c'est la fin de sa cavale. Mais coup de théâtre c'est la femme chez laquelle il s'est réfugié qu'Abboy vient chercher.
NOTE: 13/20
L'anecdote: Film vu dans des conditions peu optimales, le film considéré comme perdu réapparaît par une copie à la cinémathèque de Belgrade. Le copie a pas mal souffert certaines scènes sont altérées.
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