Jeudi, je suis allée au musée des Arts décoratifs. Mais comme parfois je suis un peu dans la lune, je me suis trompée de jour : je voulais voir l'exposition Louis Vuitton-Marc Jacobs, mais elle n'ouvrait que vendredi au public, et malgré mon statut de blogueuse influente et mon charme légendaire, je n'ai pas réussi à entrer sans carte de presse. Je me suis donc rabattue sur une autre exposition fashion qui avait lieu quelques dizaines de mètres plus loin, à la bibliothèque des Arts Décoratifs, où je n'étais jamais entrée.
L'exposition (gratuite) qui était proposée portait sur les revues de mode (malheureusement, cette exposition n'était visible que jusqu'au 11 mars).
A l'origine, les périodiques de mode, apparus au XVIIIème siècle, sont constitués de cahiers, contenant des articles et des planches de gravures présentant les nouveautés de la mode parisienne afin de les diffuser partout en France et en Europe. Si la bibliothèque possède peu de ces cahiers, elle dispose néanmoins d'un certain nombre de planches qui en sont issues, ainsi qu'un très grand nombre de périodiques du XIXème à nos jours : collections complètes ou lacunaires, numéros isolés, qui sont un témoignage essentiel de l'évolution de la mode. Ce sont ces gravures et ces périodiques qui étaient exposés au sein des salles de lecture, avec comme thématique la couleur rouge.
C'était une jolie petite exposition (très rapide à visiter), qui m'a intéressée mais finalement pas plus impressionnée que ça, dans la mesure où je possède moi-même une collection d'anciens périodiques de mode assez fournie. Evidemment, mon fond documentaire n'a rien à voir avec celui de la bibliothèque (et heureusement !), mais tout n'était pas exposé, et l'attention était concentrée sur le XXème siècle, qui est le plus facile à collectionner. Ce n'est donc pas une déception, mais ce n'était pas exceptionnel non plus (même si cela m'a permis d'entrer dans la bibliothèque, un antre de perdition pour moi !). Une curiosité, tout au plus. Le sujet mériterait je pense une exposition de plus grande ampleur, car il est réellement passionnant !
Juste un dernier point : je ne sais pas qui a trouvé le titre de l'exposition, si c'est fait exprès ou non, si c'est moi qui ai l'esprit mal placé (c'est possible) mais franchement, je le trouve d'un goût un peu... douteux...
(et sinon, mes photos sont très loupées, mais la luminosité était vraiment difficile à apprivoiser)