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Privilège et devoir de protection…

Publié le 13 mars 2012 par Lawrence Desrosiers

Chaque manifestation d'importance amène son lot de gestes violents.

Que ce soit lors des rencontres du G20, les manifestations des travailleurs ou des étudiants, les échauffourées sont nombreuses et constantes.

J'ai vu des images à la télé où ce sont les forces de l'ordre qui provoquent la violence. Devrait-on les renommer « forces du désordre »?

Souvent il y a panique en la demeure et quelques policiers s’affolent et sautent à mains ouvertes sur les armes qui garnissent leur ceinturon. Ils perdent le contrôle et frappent tout ce qui crie et ce qui bouge dans le but de blesser, de faire mal.

Je sais bien qu’il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier. Tous les policiers ne sont pas des hyperactifs de la gâchette, du poivre de cayenne, de la bombe lacrymogène ou de la grenade sonore; la grande majorité des agents ont un contrôle raisonnable et intelligent sur leur arsenal.

Il reste une minorité qu'on pourrait baptiser « les dangereux ». Ils aiment les manifestations parce que ça leur donne la chance d'extérioriser leur violence intérieure trop longtemps retenue. Aussitôt qu'ils sont en grand nombre, ils s'ambitionnent et oublient qu'ils s'attaquent à ceux qui payent leur salaire.

Il faut rappeler à tous les policiers que c'est un privilège de porter une arme à la ceinture pour accomplir le devoir de faire respecter l'ordre et de protéger la population et ses droits. Porter des armes ne doit pas être perçu comme un pouvoir. Le danger ne doit en aucun temps venir d'eux.

Pourquoi autant de violence de leur part? Les manifestations étudiantes sont pacifiques, mouvementées, mais pas violentes. Si je me fie aux images vues sur le web ou à la télé, ce sont les policiers qui provoquent, chargent et perdent le contrôle de la situation au lieu de la gérer. Il faut que les différents corps policiers enquêtent et vérifient la compétence de leurs agents en situation de stress, afin de désarmer et renvoyer les dangereux qui sont trop fragiles pour œuvrer avec le privilège de porter une arme à la ceinture.

Lo x


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