Il y a des moments où il faut passer le flambeau. J’ai comme l’impression que c’est ce que vient de faire l’équipe de Posterous, en rejoignant les rangs de Twitter. D’ici, à quelques milliers de kilomètres de la Silicon Valley, on ne peut que rester ébahi par la vivacité de ce amrché des startups, et ce paysage 100 fois recomposé, en forgeant des hypothèses abracadabrantesques.
- Posterous n’est pas Tumblr. On a souvent comparé ces deux outils, même s’ils sont globalement assez différents. Si Posterous était à la mode il y a deux ans, c’est Tumblr qui a pris le dessus ces derniers mois, avec une très forte croissance, du côté des jeunes et de ceux qui veulent partager rapidement et simplement des contenus multimédias.
- Posterous n’est pas WordPress. Certes, Posterous est un excellent outil pour lancer un blog de conception simple. Mais Posterous ne bénéficie ni d’une communauté de développeurs commune à celle de WordPress, ni de fonctionnalités aussi riche, ni d’une bibliothèque d’extension aussi extraordinaire.
Posterous est pourtant un outil super sympa, d’usage très simple, qui permet de publier sur plusieurs blogs, de gérer des designs simples, de publier sur plusieurs plateformes sociales, de lier des comptes Facebook, Twitter, YouTube, etc.
Alors oui, Posterous est un bon complément à Twitter, si tant est que Twitter a besoin de se doter de fonctionnalités permettant de publier des contenus sur plus de 140 caractères. Mais de loin, comme cela, il semble vraiment que ce deal signe plutôt la fin de partie de Posterous, plutôt que le début d’une nouvelle ère pour Twitter.