Cancer du sein, Ruban rose et Léa Pool
Après Centraide, que doit-on inventer?
Combien de campagnes de financement existe-t-il pour les différentes maladies? Cancer du sein, fondation des maladies du coeur, cancer tout court, alzheimer, fibrose kystique, l’hôpital du coin, l’hôpital de la région…
Raymond Viger Dossier Santé
La réalisatrice Léa Pool avec son documentaire L’industrie du ruban rose: la couleur de l’argent, questionne ouvertement l’industrie du marketing qui semble utiliser à outrance les victimes du cancer du sein pour ramasser de la grosse argent, mobiliser des tonnes de bénévoles et faire participer médias et entreprises dans le soutien de l’industrie du ramassage d’argent.
Centraide a été créé pour regrouper les différentes campagnes de financement des organismes communautaires, éviter les dédoublements et permettre d’atteindre de meilleurs résultats.
Est-ce que nous devrions créé un Centraide pour les différentes maladies et parties de notre corps qu’on peut mettre en marché?
Un Centraide des maladies:
- Pour nous assurer que les argents ramassés vont au bonne place.
- Pour nous assurer qu’il n’y a pas de graissage de pattes dans le parcours de cet argent.
- Pour nous assurer des bons investissements dans la recherche pour trouver des remèdes.
- Pour rendre imputable ceux qui reçoivent ces grosses sommes d’argent.
Parce que les victimes de ces maladies:
- Veulent des remèdes et des traitements.
- Veulent que leurs enfants ne subissent pas le même sort qu’eux.
La question qui tue
Puisque toutes ces levées de fonds permettent en théorie le financement de la recherche pour les nouveaux médicaments, est-ce que les royautés et les brevets des médicaments trouvés appartiennent aux citoyens qui les a payés ou aux entreprises pharmaceutiques qui se font payer pour les trouver?
VOS COMMENTAIRES SUR La mise en marché des maladies, financement à outrance?
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