Et quand ce ne sont pas les maladies, c’est la difficulté d’habiter en hauteur, le manque d’université, les vaches qui coutent cher, le prix du lait, le vin blanc étranger, l’étranger tout court (sauf pour payer les hôtels et les résidences secondaires, ou pour skier à prix d’or).
Bref, ce canton devrait plaire à Sarko, car il est en perpétuelle position d’assisté.
Assisté par les autres cantons qui déversent sur lui des centaines et centaines de millions de francs obligés et résultant des grands avantages de la péréquation intercantonale.
Pour ce canton riche et replet, mais se complaisant dans la soi-disant misère financière et intellectuelle, se voir interdire par le peuple de continuer de bétonner n’importe comment son paysage pour le plus grand profit de ses habitants et de quelques promoteurs au front bas mais à la voracité légendaire est une juste leçon de démocratie.
En plus, en la matière, ça fait aussi des lustres que le cas valaisan ne cesse de provoquer exceptions, règles spéciales et autres passe-droits.
Les résidents du vieux pays feraient bien de réfléchir un peu aux circonstances dans lesquelles le OUI à l’initiative de Franz Weber a été vainqueur dans toute la Suisse non montagnarde: elle ne relèvent pas uniquement de la protection du paysage mais d’une ras le bol confédéral manifeste face à une situation devenue par trop injuste et singulière.