Prends 100g de surréalisme en poudre, ajoute 5 cuillères à soupe de dadaïsme, 2 cuillères à café d’hyper-réalisme, une pincée d’humour, un escargot suicidaire, un zeste d’absurdité et une pointe de poésie. Les sculptures de l’artiste américaine Nancy Fouts sont le résultat de cette recette ou l’ajout d’ingrédients photoshopiens est totalement proscrits. Car, oui, la force de ses oeuvres réside bien dans l’existence de ces pièces uniques dotées d’un humour grinçant à faire pâlir un moine albinos et directement issues de l’héritage des ready-made de Duchamp. Ces poèmes visuels sont une éloge à la métamorphose de notre quotidien devenu, entre les mains de Fouts, d’une sublime étrangeté ou se côtoient deux univers opposés résultant d’un paradoxe jouissif et inattendu.
Le site de l’artiste avec des grenades, des vierges, des oeufs et un Rodin en danseuse de ballet :