La fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la doyenne des centrales françaises, que François Hollande s’est engagé à fermer en cas de victoire à la présidentielle, « prendra du temps », mais sera réalisée au cours du quinquennat, selon François Brottes, le responsable énergie de la campagne du candidat socialiste.
« Cette décision ne doit pas avoir de conséquences sociales. Par ailleurs, il faut prévoir une substitution partielle en matière de production électrique. C’est un sujet qui doit être traité sérieusement, socialement et techniquement. Donc, ça prendra un peu de temps », a déclaré M. Brottes lors d’un entretien aux Echos.
François Hollande s’est engagé à réduire d’ici 2025 la part du nucléaire dans le mix électrique français à 50% (contre 75% aujourd’hui). Il a toutefois précisé que lors de son premier mandat, seule la centrale de Fessenheim, en Alsace, serait fermée.
La centrale de Fessenheim, mise en service en 1977, est la plus ancienne des centrales françaises. Les écologistes estiment de surcroît que la centrale est peu sûre car les normes sismiques prises en compte lors de la construction seraient insuffisantes et qu’il existerait des risques d’inondation.