Blazblue Continuum shift extend

Publié le 12 mars 2012 par Gameinvaders

En ce mois de février, Sony nous a soigné avec la sortie de sa nouvelle console. Et déjà à son lancement, la Vita se voyait offrir pas moins de 20 jeux. Parmi eux, quelques jeux de combat, dont un portage de Blazblue continuum shift extend. La PSP s’était fait remarquer comme étant une console parfaite pour les portages, la Vita souffrira-t-elle de la même réputation ? C’est trop tôt pour le dire. Par contre ce que l’on peut faire, c’est vous parler de cette édition de Blazblue et vous dire ce que le test du jeu a révélé.

Plus c'est sexy, mieux c'est

Une fois n’est pas coutume, on commencera avec ce qui saute aux yeux : les graphismes. Sans faire un détail très technique de la dernière-née de l’entreprise nipponne, l’écran de la Vita, avec sa haute résolution donne une ampleur très convaincante aux personnages et aux décors du jeu.  Blazblue est beau, et les animations ne souffrent pas de ralentissement. Réactif, précis, le jeu reste aussi bien réalisé sur Vita que sur ses homologues de salon. On notera quand même un défaut sur l’interface des menus qui manque cruellement d’ergonomie, mais à part ça le jeu fait mouche. Le look très « jap-anime » des personnages saura convaincre les fans de manga. Soignés jusque dans leurs contours, les personnages originaux de la série se voient accueillir de nouveaux arrivants. Les animations sont très réussies et arriveront souvent à vous surprendre par leur qualité. Pour rester sur l’aspect artistique, la bande son est tout aussi précise, rythmée autant que le système de jeu,  elle accompagne avec brio l’expérience.  Malheureusement, la direction artistique ne suffit pas à faire un bon jeu de combat, qu’en est-il du gameplay ?

Le pad tactile ne sera pas forcément votre ami

Aujourd’hui, inutile de présenter la licence, Blazblue est maintenant reconnu dans l’univers très fermé des bons jeux de combat. Nerveux mais précis avec des personnages tous plus surprenants les uns que les autres. Arc System Works a réussi à faire de Blazblue le digne héritier de Guilty Gear et donner à sa licence ses lettres de noblesse. On ne leur en veut pas trop de surfer sur la vague des DLC, finalement pourquoi être contre un élément qui rallonge une expérience de jeu que l’on apprécie ?  Avec 19 personnages, qui offrent une histoire qui manque parfois de sens, ils se permettent de ressortir le jeu avec de nouveaux modes. De toute manière que ce soit clair, l’histoire proposée ne viendra pas forcément séduire les amateurs de narration, mais on n’est pas là pour ça. Par contre, le gameplay riche, survitaminé, et précis saura répondre à ceux qui sont à la recherche de challenge. Malheureusement, la Vita avec ses petites touches pourra difficilement répondre aux exigences du jeu. Les combos de certains personnages peuvent paraitre presque impossibles à sortir. Enchaîner les coups s’avère bien plus compliqué qu’avec une manette en main et de violentes montées de rage pourront vous submerger.  Vous pouvez toujours utilisez le pad tactile arrière pour combiner des touches, mais malheureusement vous risquez trop souvent de lancer un coup par inadvertance.

Maîtriser les 19 personnages ne sera pas facile

En termes de durée de vie, vous en aurez pour votre argent, Continuum shift extend est une version complète de Blazblue, avec de nombreux modes différents. Le mode arcade classique, vous permettra de découvrir les 19 personnages et d’affronter 10 combattants comme le fait un street fighter. Le mode tutorial, lui, vous permettra de découvrir les subtilités du gameplay avec un niveau de difficulté grimpant en douceur. Le mode Abyss vous propose d’enchaîner les combats en améliorant les compétences de votre personnage. Enfin de nombreux modes de jeu, histoire de faire durer le plaisir.  Ajoutons à ça les deux modes en ligne, ad-hoc et internet qui vous permettront d’affronter des adversaires souvent bien plus sérieux que l’IA.  Autant le mode Adhoc est assez efficace, on ne peut pas en dire autant du mode network, se connecter avec la Vita apporte de nombreux lag et rend la pratique impossible. Alors si vous comptez sur le mode multi, je vous conseille de rester sur votre PS3. Quoi qu’il en soit pour un prix de 40 euros, c’est une longue aventure qui vous attend. Et ça sans compter le temps de prise en main.

Des graphismes de toute beauté, un gameplay riche, rythmé et nerveux, un musique adaptée, Blazblue a toutes les cartes pour séduire les amateurs du genre. La Playstation Vita rend la prise en main extrêmement difficile certes, mais le jeu reste une véritable bouffée d’énergie. Surtout que malgré le mode online décevant, il y a de quoi s’amuser avec tous les modes de jeu sans exception. Ce qui est sûr, c’est que Blazblue mérite sa place d’honneur sur ce line-up de février.  Et si les prochains portages sont aussi bons, et bien qu’il y en ait d’autres.

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