Leur formation contraste nettement avec les autres groupes venus au casting d’Agadir où la caravane Génération Mazwazine a fait sa toute première halte, d’abord parce que ce sont de charmantes jeunes filles, quatre d’un seul coup, ce qui est rare dans des concours comme Génération Mawazine où la gente masculine mène largement la musique, ensuite parce que issues d’un milieu plutôt aisé, elles véhiculent un message moins rageur que certains autres groupes.
Elles ce sont les « Thunder Souls », mais attention à ne pas confondre aves « Tender Souls » car pour elles, il s’agit avant tout d’adopter une attitude guerrière, en tout cas dans l’engagement au travail comme l’explique Ghita Kettani passionnée de Chopin qui l’inspire tout comme les Beatles, Janis Choplin ou encore Amy Winehouse inspirent ses trois copines du groupe avec qui elle poursuit ses études dans une université privée d’Agadir.
Leur style est à chercher au carrefour de leurs idoles, un mélange folk hindi pop porté par l’harmonie de leur voix et un instrument peu ou pas utilisé au Maroc, le Cajon que manie avec une hargne sensuelle Sahara Moussabik.
Leur influence marocaine ? Hindi Zahra répond sans hésiter Sahara dont le timbre de voix rappelle celui de la chanteuse née à Khouribga et qui a réussi à percer dans l’Hexagone. C’est avec l’espoir de peut être l’imiter que les « Thunder Souls » ont investi les planches de Génération Mawazine.
« Cela servira en tout cas à nous confronter à un jury et savoir comment on est perçu et pourquoi pas, être motivé par un prix » explique le groupe qui n’a connu que les petites scènes universitaires. En attendant, c’est devant des amis qu’elles reprennent en cœur des créations originales comme Tawargui, qui veut dire "Rêve", celui que poursuivent "Thunder Souls".
Source Menara.ma