genre: fantastique
année: 2007
durée: 2h15
l'histoire: Alors qu'il entame sa cinquième année à Poudlard, Harry Potter découvre que la communauté des sorciers ne semble pas croire au retour de Voldemort. Afin de la maintenir sous surveillance, Cornelius Fudge impose à Poudlard un nouveau professeur de défense contre les forces du mal, Dolorès Ombrage.
la critique d'Alice In Oliver:
Qu'on le veuille ou non, le précédent chapitre, Harry Potter et la Coupe de Feu de Mike Newell, a marqué un tournant majeur dans la saga.
C'est vraiment un épisode annonciateur de ce que va devenir la franchise, à savoir une saga sans âme et réalisée sans passion, là où les précédents cinéastes ont tenté d'apporter leur propre style, que ce soit Chris Colombus ou encore Alfonso Cuaron.
Certes, le quatrième opus restait de bonne facture mais les fans l'ont beaucoup critiqué pour avoir tronqué de nombreux aspects du roman.
Pour le cinquième chapitre, intitulé Harry Potter et L'Ordre du Phénix, il faut à tout prix séduire le public adolescent et prendre un réalisateur qui ne fera pas de vagues. Pas question de retenter l'expérience avec Alfonso Cuaron, pourtant auteur du meilleur volet de la franchise.
C'est donc David Yates qui est choisi pour signer Harry Potter et l'Ordre du Phénix. Il réalisera également les trois épisodes suivants.
Au moment de la sortie du film, David Yates est inconnu du grand public. En même temps, ce choix n'a rien du hasard.
Discipliné, David Yates se contente de signer un cinquième chapitre sans âme, considéré également comme l'un des plus mauvais épisodes de la franchise avec les deux suivants (Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé et Harry Potter et les Reliques de la Mort 1ère Partie).
A partir de là, la saga perdra de sa superbe et sombrera peu à peu dans le divertissement prépubère, se détachant également de l'intrigue principale des différents romans. Dommage car le scénario est loin d'être inintéressant.
Attention, SPOILERS ! Harry Potter entame sa cinquième année à Poudlard. Le jeune sorcier ressort d'un combat titanesque contre Voldemort.
Le spectre du sorcier maléfique plane sur Poudlard et Harry Potter ne manque pas de le signaler. Ce dernier est encore marqué par la mort de Cédric Diggory.
Hélas, ses avertissements sont immédiatement punis par Dolores Ombrage, qui impose une discipline de fer et une véritable dictature à Poudlard.
En pleine culpabilité, Harry Potter montre de sérieux signes de faiblesse et tente de se faire entendre auprès de Dumbledore, lui aussi menacé par Dolores Ombrage.
Dans ce cinquième chapitre, Harry Potter va devoir choisir entre le bien et le mal, entre l'amitié et la facilité, Voldemort apparaissant comme une entité séduisante et capable d'investir le corps et la psychologie du jeune sorcier.
Certes, toutes ces thématiques sont passionnantes mais totalement expédiées en l'espace de cinq minutes par David Yates, qui réalise un film mou du genou, bavard et préférant se concentrer sur la nouvelle amourette du jeune sorcier.
Dans ce désastre, seule Emelda Stanton (Dolores Ombrage) sort son épingle du jeu et semble s'amuser. Bref, un petit navet qui contribuera largement à achever une franchise en perte de vitesse.
Ce que confirmeront les deux épisodes suivants.
Note: 05/20
Note naveteuse: 12.5/20