La guerre entre Wellber et Sangratas n’a pas eu lieu, grâce à la voleuse Tina et la princesse Rita. Chacune reprend ses activités mais Tina n’a pas oublié son désir de vengeance. Elle pense toujours à retrouver l’homme au tatouage de guêpe. Pour cela, elle demande l’aide de Galahad. Ensemble, ils vont « enlever » la princesse, heureuse qu’ils aient pensé à elle. Ils se mettent donc à la poursuite de l’homme tatoué mais la paix est loin d’être assurée. Une menace plane sur le royaume de Wellber et le passé de Tina pourrait y être lié.
La première saison était un divertissement plus que convenable et c’est naturellement que j’ai suivi la saison 2.
La vengeance de Tina avait été passé sous silence dans la première saison. on sait qu’elle part avec la princesse en espérant trouver l’assassin de ses parents mais très vite, ce point avait été abandonné. Dans cette suite, c’est le point central du scénario. Quand je dis principal, c’est celui qui prend le plus de temps mais l’amour prend également une place énorme. Il n’y avait pas du tout de sentiments dans le premier arc (entre autre parce que la situation ne s’y prêtait pas) mais le studio rattrape bien ce manque. Est-ce que c’est trop? Je ne dirai pas ça. C’est même assez logique au final et dans la continuité de ce qu’on a pu voir avant. On a le droit à quelques épisodes uniquement tourné vers les sentiments mais honnêtement, ca ne gêne pas (et pourtant, j’aime pas ce genre).
Alors oui, une histoire de vengeance, c’est assez banal, tout comme les histoires d’amour. Mais… mais le scénario nous réserve des surprises de taille que franchement, j’attendais pas. J’adore ce genre de rebondissements, très bien amenés et parfaitement situés dans le cheminement. Ca commence par un complot assez énorme, qu’on pouvait deviner (ou du moins envisager), qui est dans la lignée de la saison 1. C’est logique, bien ficelé, bien expliqué pour le coup et ça relance la machine. Mais le mieux, c’est qu’on a le droit à un autre rebondissement, qui nous prend vraiment au dépourvu, et qui ajoute un vrai plus à l’ensemble. Là, je dis chapeau car c’est maitrisé, pas idiot et bien psychologique.
Et je ne parle pas de la fin, qui nous prend également à contrepied. J’avais un peur de voir une fin guimauve, genre Disney. Que nenni. C’est le genre de fin que j’aimerai assez souvent. Pourquoi? Parce qu’elle n’est pas pas parfaite. J’entends par là que ce n’est pas un happy end. Combien d’histoires nous ont frustrés parce que tout se terminait bien alors que rien ne le laissait supposer? Sisters of Wellber rattrape le tir. Je ne peux pas trop en dire mais il n’y a pas d’incohérence, ni d’invraisemblance dans le scénario. C’est logique. Attention, c’est pas un drame non plus donc certains vont survivre (faut pas pousser quand même). Mais oui, des personnages principaux vont mourir (d’une belle mort, rassurez-vous). Qui? Ben vous avez qu’à regarder l’anime si vous voulez votre réponse :p
Le personnages. Les deux héroines sont un peu moins cruches qu’avant. La princesse est celle qui évolue le plus car elle passe d’innocente/conne à une jeune femme un peu plus débrouillarde (merci seigneur ^^), capable d’apporter son aide à une amie et capable de se battre pour le bien de tous. Tina reste à peu près la même sauf qu’elle montre un côté un peu plus sombre quand elle découvre la vérité. Prise dans un véritable casse-tête, elle essaie de ne pas perdre pied dans ce bordel (oui, il n’y a pas d’autre mot). Galahad prend plus d’importance puisqu’il fait maintenant parti des personnages principaux. Il est moins bon car il est devenu bonne poire. Quant aux secondaires, ils sont très bons (ce sont même les meilleurs) car ils sont à l’origine de tout le scénario. je ne peux pas en dire trop sinon, le suspens serait gâché. En tout cas, c’est tout bon.
Je n’ai pas parlé du chara-design car il est indique mais je peux dire une chose. Cette 2ème saison est très bonne. J’ai rarement pu voir une telle différence entre deux saisons, surtout quand la suite montre une qualité indéniable. Donc même si le premier arc ne vous a pas emballé, ne désespérer pas. Cette saison promet de bonnes choses. Moi, j’ai été conquis.