Critiques Séries : Desperate Housewives. Saison 8. Episode 16.

Desperate Housewives // Saison 8. Episode 16. You Take For Granted.

Après le très moyen épisode de la semaine dernier, Desperate Housewives revient très en forme cette semaine aussi bien au niveau du drama, que de la surprise mais aussi de l'humour. La série s'était égarée ces derniers temps dans des épisodes sans intérêt aussi bien pour les enjeux de la fin de la saison que pour la série en elle même. Du coup, avec cet épisode Desperate Housewives se reprend très bien en main et c'est particulièrement agréable. Dans un premier temps grâce au cliffangher de l'épisode et par ailleurs la mort de Mike Delfino. J'ai réussi à ne pas être spoiler sur la mort du personnage, spoiler révélé lors du procès de Nicolette Sheridan contre Marc Cherry (qui est sûrement le meilleur soap actuel, malheureusement uniquement disponible par écrit) en guise de stratégie de défense. Je ne comprend pas trop comment et pourquoi. Mais bon, j'ai réussi à réchapper de ce spoiler et j'en suis ravi. Du coup, pour moi la surprise fût grande et j'étais alors été pris d'émotion quand l'épisode s'est amusé à nous faire revivre 8 ans de Mike Delfino. Du gratin de macaronis en passant par le mariage, la naissance de M.J et la mort de Mike. C'était beau, trop beau sûrement. Mike, personnage qui aurait du mourir à la fin de la saison 2 pour moi, permet d'apporter un peu d'innovation dans une dernière saison qui ne semblait pas oser grand chose.
Je ne sais pas trop ce que cela va apporter par la suite mais je suis curieux. J'ai envie de connaître les nouvelles aventures de Susan Delfino, veuve. C'est la première fois qu'elle aime vraiment un homme et sa perte pourrait être encore pire que prévu. De plus, autour de Susan il n'y a que des malheurs, Karl, son premier mari, était mort violemment durant la saison 6 grâce à un avion en carton qui s'était écrasé sur Wysteria Lane (durant un épisode qui était très bon finalement). Pendant ce temps, Carlos ne se sent plus du tout à sa place à son travail. Il ne comprend pas que son entreprise puisse faire des bénéfices sur le dos des pauvres gens. Il va alors donner de l'argent à qui le veut. Les scènes avec Gaby sont à la fois drôles et touchantes (à choisir). Carlos et Gaby s'en sorte à merveille, sans compter le moment de frayeur où j'ai cru que Marc Cherry avait voulu tuer Carlos en le faisant tomber du toit de sa propre maison. Ce qui aurait été très intelligent aussi, sous les yeux de sa fille Juanita. Je suis méchant quand même, et sadique un peu, mais j'ai un instant cru que c'était lui qui allait vraiment mourir. Mais le face à face avec Gaby, sa femme, qui raconte qu'elle a besoin de l'argent de son mari pour se sentir bien, et vivre, alors qu'elle a tout fait pour le soutenir (quand il était aveugle c'était qui qui était là pour lui et qui faisait des sacrifices ?).

Franchement, je pense que Carlos ne sait pas du tout la chance qu'il a d'avoir Gaby dans sa vie. Quant au reste de l'histoire, on a notamment Lynette qui organise la fête d'anniversaire de Penny sauf que la petite amie de Tom est également là et ce sera alors la compétition pour qui sera la meilleure mère. J'ai trouvé ça hilarant car Lynette retrouve cet humour que j'aime tant dans cette série, et elle permet également de s'amuser avec les personnages. Les photos avec les grimaces, ou encore la scène où Lynette regarde cette pauvre femme s'étouffer avec une crotte au fromage qu'elle a elle même cuisiné (et dont personne voulait). D'ailleurs, cette scène là était quand même grandiose. Je m'y attendais pas du tout. Et d'un côté, j'aurais adoré que Lynette la laisse mourir. Je suis encore sadique mais je pense que Desperate Housewives ne va pas assez loin, pas du tout. Elle pourrait pourtant oser tellement de choses sur le terrain du meurtre, et faire tout et n'importe quoi avec les personnages maintenant étant donner que c'est la dernière saison de la série. Bon, ok, on a tuer le boulet de service qu'est Mike Delfino mais ce n'était pas le plus énervant de cette saison, au contraire, son intrigue n'était pas mauvaise...
Enfin, l'épisode poursuit également l'aventure suicidaire de Karen. Elle ne veut pas souffrir comme elle a souffert lorsqu'elle avait eu son cancer il y a de ça quelques années maintenant. Elle ne veut pas revivre ça et veut donc se donner la mort. Bree promet de l'aider à mourir dignement mais évidemment ce n'est pas ce qu'elle va faire. Les scènes de Bree et Karen sont excellentes (je retiens le moment où elle s'allonge sous la voiture de Bree, même si c'est un truc déjà vu dans la série dans une précédente saison avec d'autres personnages mais je ne me souviens plus exactement, et je retiens également la "suicide pie", cette tarte à la rhubarbe, seule tarte que Karen sait faire mieux que Bree, et que cette dernière va goûter alors qu'elle est bourrée de médicaments pour achever un cheval). Mais justement, Karen et son mari c'est aussi du grand art. C'est drôle de partout, et amusant aussi. Desperate Housewives retrouve sa fraicheur des débuts et j'aime ça. Les enjeux du cliffangher de l'épisode précédent ce sera pour la suite, et je sens que Bree sera celle accusée du meurtre d'Alejandro. Pourquoi pas après tout.
Note : 9/10. En bref, j'ai adoré cet épisode du début à la fin car on s'y amuse, on peut même y pleurer et y être touché.