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Au début du XXème siècle, le travailleur est la principale victime des crises économiques.

Publié le 12 mars 2012 par Esquermoise
Le travailleur ne profite pas des phases de croissance.
Son sort est misérable. Une vague de vie chère écrase encore plus le budget ouvrier et rend 40.000 personnes tributaires du Bureau de Bienfaisance.
A la veille du conflit mondial, beaucoup dépendent des distributions de pain (1.100 tonnes en 19O2), de soupe, de charbon, des chauffoirs publics, des asiles de nuit...
On manque de lits dans les hospices. Selon Calmette, 6.000 Lillois sont atteints de tuberculose en 1902.
La mortalité est toujours élevée. Un mince cercueil de bois blanc, un coup de goupillon à la morgue, le convoi des pauvres au petit matin, la fosse commune, c'est un spectacle quotidien.
En 1905, sur 4691 décès, 1175 sont des morts d'enfants de moins d'un an.
En 1911, le "Carpintier " de Wazemmes fournit 1534 cercueils, dont 108 pour des bébés, 503 pour de jeunes enfants.
L'alcool, la bière frelatée deviennent tout naturellement les drogues du miséreux. En 1894, on compte 2368 débits de, boissons. En 1911, 3979 ! A cette déchéance physique, le système éducatif ne peut répondre. Les ouvriers resteront pauvres encore longtemps.
D'après l'Echo du Nord
Au début du XXème siècle, le travailleur  est la principale victime des crises  économiques.
illustration Alain Coursier

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