Comme tout blockbuster qui se respecte, Gears of War 3 a eu lui aussi droit à son petit paquetage de DLC «En veux tu en voilà». J’ai donc eu l’occaz de mettre la main sur le dernier en date : Fenix Rising.
Le phoenix renaît toujours de ses cendres
Et bien pas cette fois. Je vais être clair : Ne vous attendez pas à la critique du siècle puisque celle-ci sera à la hauteur de ce nouveau contenu téléchargeable => Décevant. Comme je le disais, ce pack rebondit sur la philosophie du «tout mettre en DLC pour se faire des sous» puisque on nous propose ici :
- Cinq nouvelles cartes (Anvil, Les Profondeurs, L’Académie, L’Escalade, La Taule)
- Quatre nouveaux skins de personnages : Clayton Recrue, Kantus Sauvage, Maraudeur Sauvage et Cole Trashball (qui était possible de récupérer durant la bêta test)
- Et la possibilité à la manière du Prestige de Call of Duty -une fois le niveau 100 atteint en multi- de pouvoir réinitialiser son niveau et gagner en échange de nouveaux skins pour ses armes.
Comptez pour cela 800 Microsoft Points. Après avoir payé son jeu 70 euros, 10 euros de plus pour ce package de 250 Mo, cela fait un peu léger vous ne trouvez pas ?
L’addition se corse d’autant plus que nos copains de chez Epic nous proposent régulièrement de nouveaux modes de jeu. L’un des derniers en date fut pour la St Valentin, nous « offrant » comme arme principale l’arc des Theron contenant une seule flèche, le tout en vous affublant d’un horrible masque en forme de cœur. A vous de choisir votre «Amoureux».
Le problème dans tout ça réside dans le fait qu’il est souvent nécessaire de ce procurer bon nombre de ces rajouts au vu du nombre important de joueurs qu’il est possible de rencontrer sur les modes de jeu nécessitant les maps. Sauf si vous n’êtes pas sensible au fait d’être éjecté d’une partie et de la finir dans le menu d’attente…
Gears of War un jour…
Mais ne voyons pas tout en noir car en point positif je retiens le moteur graphique du jeu qui n’a pour le coup rien perdu de sa superbe. Proposant des environnements détaillés, les cinq maps proposées ont tous leurs petit plus.
La plus surprenante reste celle de l’Académie avec l’effet de l’eau dans la fontaine, un terrain immense, une architecture à faire pâlir nos belles écoles de France. Rajoutez à cela une montagne de plusieurs mètres de haut, en second plan, et vous obtenez une ambiance presque sympathique… j’ai dit presque.
Honnêtement, ça ne vous donne pas envie d'étudier ?
Complètement à l’opposée, «La Taule» nous embarque dans une ambiance sombre et lugubre égayé de coups de tonnerres et autres bruits bien glauque tout droit sortis du labo du Dr Frankenstein.
Je vous laisse imaginer l'état des douches...
On pourrait presque croire que la map «Les Profondeurs» est un hommage à Bioshock puisqu’il s’agit d’une ville sous marine. Encore une fois, on se rend compte de la puissance graphique de l’engin. Les fissures où s’infiltrent l’eau sont ce genre de petits détails qui font vraiment la différence.
Monsieur P ?
L’Escalade est l’une des plus décevante puisqu’il s’agit d’une réactualisation d’une map proposée dans Gears of War premier du nom. Petite nouveauté, la bataille se joue en pleine nuit. Tips : Je vous conseille d’ouvrir les yeux sous peine de vous prendre un headshot venu de nul part #vécu.
Comme une impression de déjà-vu
Mais l’une de mes préférées reste pour moi celle d’Anvil avec un soleil éblouissant, une ambiance désertique et cette profondeur de champs surprenante. L’aspect délabré de la zone et ses multiples couloirs restent pour moi mon terrain de jeu favoris.
Anvil reste l'une des plus belles cartes
Vous l’aurez compris je reste dans l’ensemble assez déçu par ce nouveau DLC d’Epic Game. Même la conclusion du «Réservé aux fans» est à prendre avec des pincettes, surtout avec un marché du dématérialisé fleurissant qui nous propose chaque jour des titres innovants et à bas prix.
Oui les cartes sont belles mais elles nous laissent clairement sur notre faim. Je conseille donc aux fans d’attendre une baisse de prix pour un DLC qui a clairement du mal à renaître de ses cendres.