Aussi étrange que cela peut paraître, j’ai vu pou la première fois un match de rugby dans un stade. J’en avais déjà vu de nombreux à la télévision, mais jamais dans l’ambiance d’un stade. Belle première fois, non, qu’un France-Angleterre au Stade de France?
Premier constat: le Stade de France, c’est grand. Plus grand que le Parc des Princes. Si l’arrivée en RER se fait sans problème (sortie sans ticket et retour sans ticket aussi, merci la RATP), si les 10 minutes de marche se font dans une sacrée ambiance, il faut ensuite faire le tour du stade pour trouver la porte d’entrée… Allez, ne boudons pas notre plaisir, on prend place dans les tribunes. Tribune U, rang 22. Jolie vue, non?
C’est qu’il en contient, du monde, ce Stade de France. 80 000 spectateurs, paraît-il. Alors quand ça chante et quand ça s’enflamme, c’est magique. Sauf qu’aujourd’hui, c’était surtout magique pour les anglais.
Déguisés en Spiderman, Batman, Captain America, ces engliches ont un sacré sens de la fête. Les supporters français avec leurs crêtes tricolores faisait figure de petits joueurs, à côté. Et quelle verve, quel enthousiasme, avant, pendant, après le match.
Bon, ceci étant dit, voir un match de rugby sans les commentaires, c’est vraiment difficile pour moi, qui ne maîtrise pas tout à fait les règles: à part le décompte des points et le fameux « en-avant » (marche), je ne comprends rien aux fautes et aux pénalités. Et je ne comprends toujours pas, en bon footeux que je suis, pourquoi ils ne passent pas leur match à enfiler des drops aux abords des 22 mètres. C’est quand même plus facile et moins salissant que d’aller glisser derrière les buts adverses, non?
Mention particulière pour les surveillants tout autour du stade. A part se gratter le nez, je n’ai pas compris à quoi ils servaient.
Ah oui, l’Angleterre nous amis une branlée. 24 à 22. Trois essais, dont deux superbes sous mes yeux en première mi-temps. Et un drop mou et raté à la dernière minute nous a privés de victoire. God save the queen.