Le 4 février dernier je recevais une version presse de Metal Gear Solid HD Collection et avec le peu de temps que je peux consacrer aux jeux vidéo (sauf en ce moment puisque je suis à fond sur la PS Vita), je rend la copie de mon test un peu plus d’un mois après. Je ne suis pas très client en général de ces portages HD mais l’envie de rejouer à Metal Gear Solid 2 et 3 étaient trop forte. Mais est-ce qu’ils ont bien supporté le poids des années ?
Ce qui est certains c’est que MGS 2 et 3 restent deux monuments de game-design et que scénaristiquement ils envoient toujours du lourd. Même si parfois il est difficile de comprendre où Hideo Kojima veut nous amener, puisque souvent les réponses données soulèvent d’autres questions. Parmi les améliorations que l’on peut apprécier dès le lancement de MGS 2 c’est les nombreuses cinématiques que l’on peut enfin admirer en plein écran ainsi que le très beau lissage des textures accompagnés d’une animation en 60 images par secondes. Le plus impressionnant reste Metal Gear Solid 3, mon épisode favori de la saga, où la nature prend vie sous nos yeux et j’ai vraiment aimé me replonger dans cet opus. Le terrain de jeu est immense, l’aspect survie, les camouflages, les soins, les boss charismatiques, apprendre à maîtriser son environnement et avoir la patience d’avancer à un rythme qui n’existe plus dans les productions actuelles. Quand à Metal Gear Solid Peace Walker je n’avais pas eu l’occasion d’y jouer sur PSP, mais j’avoue avoir été agréablement surpris par ce portage HD puisque graphiquement il s’en tire avec les honneurs et propose une maniabilité bien plus souple que ces aînés ainsi qu’ une facilité de jouer en ligne qui est la bienvenue.
Cependant il faut se l’avouer la maniabilité a bien vieilli et ne correspond plus du tout au standard d’aujourd’hui.L’ensemble reste toujours très rigide, surtout dans MGS 2 et gâche souvent l’immersion puisque j »ai parfois l’impression de plus me battre avec la manette qu’avec mes ennemis. L’autre chose qui peut déranger les nouveaux venus, c’est le nombre incalculable de cinématiques et de dialogues par Codec. Je ne m’en rappelais plus, mais on est plus souvent spectateur que joueur. De plus ces deux portages HD comportent quelques soucis techniques comme des ralentissements, de nombreuses fautes d’orthographes (dans MGS 2) et une caméra toujours aussi pénible qui aurait pu être amélioré. MGS 3 s’en sort bien mieux dans l’ensemble et bénéficie d’une gestion de caméra libre idéale pour cet opus qui demande beaucoup d’observation. Comme je vous le