Si le meeting du candidat Nicolas Sarkozy a réuni 60 000 militants à Villepinte, venus des 4 coins de France, il manquait un nom important à l’appel, celui de Jean-Louis Borloo, qui avait été prévu à l’origine.
Autre absent Dominique de Villepin qui a démenti les rumeurs de presse selon lesquelles il s'apprêtait à rallier Nicolas Sarkozy.
Ces rumeurs sont totalement infondées.
Dans son discours, des leitmotivs sont revenus :
Les 35 heures
(que ne les a-t ‘il annulé durant son quinquennat)
Alsthom
(au cas où on aurait oublié son intervention il y a 8ans)
La réforme des retraites était une mesure sociale
(il a dû oublier les anciens et les chômeurs de plus 55 ans qui ne trouvent aucun job)
La gauche à paupérisé les quartiers
(qui a retiré la police de proximité … la droite)
Sur les accords de Schengen qui datent de 1985 :
Il faut mettre en œuvre une réforme.
Alors il a beau jeu, de critiquer le candidat socialiste qui veut faire ajouter « la croissance » dans le dernier traité qui date de … 2012, c'est une annonce contradictoire.
Puis la mise à l'index des chômeurs, des immigrés ...
Rien de nouveau sous son soleil !
Le grand cri de fin « Aidez-moi » … j’ai besoin de vous !
Un appel qu’il aurait dû entendre des citoyens, lui qui se dit « le candidat du peuple ».
En résumé surtout un show pour militants.
Quelques peoples étaient présents
Enrico Macias
J'aime Nicolas Sarkozy parce que c'est un homme de parole.
Le même disait il y a peu :
Je me sens trahis par Sarko car il ne s'est pas occupé des sans-papiers.
Gérard Depardieu
Je n'entends que du mal de cet homme qui ne fait que du bien.
Du bien en n’écoutant pas la rue au moment de la réforme des retraites.
Bernadette Chirac
Je suis une fervente militante de Nicolas Sarkozy.
Sur RTL elle a traité de blague la phrase de son mari « je voterai François Hollande ».
Cependant l’ancien président ne s’est ni déplacé, ni envoyé aucun message de soutien au meeting de Sarkozy.
François Bayrou sur le Forum Radio J au sujet de ce meeting géant :
Dépenser autant de millions d'euros dans un pays qui est en crise … je pense que c'est choquant, que c'est indécent … il y a quelque chose de l'ordre de la provocation à l'égard des Français … ces gens dépensent l'argent des Français sans précaution et sans pudeur.
Bien entendu, c’est le budget de campagne, chaque candidat en fait ce qu’il veut, mais, en cette période, au lieu de faire du spectacle, on pourrait « rogner » sur ces sommes folles, et en mettre une partie dans le remboursement de la dette.
Patrick Devedjian, président du conseil général des Hauts-de-Seine, dans Le journal du dimanche, ne croit pas que Nicolas Sarkozyarrêtera la politique en cas de défaite, comme il l'a annoncé :
Il dit ça pour faire plaisir à Carla … sa stratégie sera de se mettre en retrait quelques mois puis de se relancer par une candidature aux municipales à Paris en 2014. Il se fait élire maire de Paris et revient ainsi dans la course à la présidentielle en 2017.
Cette idée pourrait bien être le plan « B » du président candidat pour rester dans la course.
On a rarement vu un homme politique de haut rang, ranger les gants de boxe aux vestiaires.
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