(Source : RTL)
Les Suisses se prononcent dimanche sur l’opportunité de porter la durée minimale des congés payés de quatre à six semaines par an. Ils devraient, selon un sondage RTS rendu public cette semaine, rejeter massivement cette offre, 30% des personnes interrogées seulement s’y montrant favorable. Le modèle français leur apparaît comme un parfait contre-exemple.
Les entreprises suisses craignent qu’une telle augmentation du temps consacré aux loisirs ne nuise à la compétitivité d’un pays où le coût du travail est déjà l’un des plus élevé au monde. Avec à la clé, mettent-elles en garde, une hausse du chômage. A 4,2% en 2010, le taux de chômage helvétique est pour l’instant l’un des plus bas des pays membres de l’OCDE.
Le modèle français leur apparaît comme un parfait contre-exemple. Depuis la loi sur les 35 heures, ils ont «nettement plus de temps libre que les Suisses et cela n’a pas apporté grand-chose», juge l’organisation patronale Economie Suisse. «Le taux de chômage y est élevé, l’économie est affaiblie et les Français se font porter pâles deux fois plus souvent que les Suisses», poursuit l’organisation.