Wayne Szalinski est un inventeur has been et laissant sa fille et son fils à la maison pour un rendez-vous. Malheureusement, un des voisins lancera une balle et ce qui enchaînera sur la déminiaturisation des enfants Szalinski mais aussi des fils des voisins...
La toute petite critique de Borat
Chérie, j'ai rétréci les gosses est à ce jour une des productions Disney les plus appréciées et avec raison. Dans son engrenage, il engendra une véritable bouse comme séquelle avec Chérie, j'ai agrandi le bébé, une suite vidéo tout aussi nulle, Chérie, nous avons été rétrécis, une série télé qui n'avait pas lieu d'être et même une attraction célèbre de Disneyland Chérie, j'ai rétréci le public.
Cette saga permettra à Rick Moranis de sortir enfin des second-rôles habituels (on pense aux SOS Fantômes comme de Spaceballs) mais la suite sera bien moins rose. On retrouve également Matt Frewer, Marcia Stressman, Kristine Sutherland, Thomas Wilson Brown, Jared Rushton, Amy O'Neill et Robert Oliveri. Fait amusant, il se trouve que parmi les scénaristes on retrouve le duo de Re-animator, Stuart Gordon et Brian Yuzma.
Pour les connaisseurs, Chérie, j'ai rétréci les gosses s'impose comme une relecture de L'homme qui rétrécit de Richard Matheson avec des gamins.
Inutile de dire que l'adaptation qui en suit est une véritable référence et elle s'impose supérieure à cette production Disney.
Néanmoins, Joe Johnston (dont c'était le premier long-métrage) signe un film plaisant et surtout divertissant. C'est ce qu'on peut attendre de ce genre de film et c'est vraiment le cas. Wayne Szalinski (à tes souhaits!) est un inventeur dans une mauvaise passe. Il n'est pas sûr que sa machine à rétrécir ne marche, sa femme est partie pour le moment de la maison et la communauté scientifique se fout de lui.
Jusqu'à ses voisins le prenant pour un taré. Ce dernier est le beauf par excellence, as du camping, de la muscu (enfin pas trop non plus) et de la pêche.
L'Américain par excellence. Les deux mondes vont être confronté à cause d'une balle. En effet, cette dernière attérira sur la machine de l'inventeur, réduisant ses enfants et ceux des voisins au rang d'insectes.
Pire, le scientifique les mettra sans le vouloir à la poubelle, augmentant considérablement le chemin pour revenir à la maison.
C'est là que le film devient intéressant avec ces jeunes se retrouvant dans un monde inconnu à bord d'abeille ou de fourmi. Sans compter la boue.
Johnston crée un véritable monde des insectes grandeur nature de façon excellente et donne largement la marchandise.
On évitera tout de même de s'attarder sur la vie amoureuse de la fille de Moranis et du plus âgé de Frewer. Moranis se révèle moins agaçant que d'habitude et tant mieux. Les autres acteurs sont plutôt bons dans l'ensemble.
Un excellent divertissement à base de grandeur même s'il n'atteint pas L'homme qui rétrécit.
Note: 15/20