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L’être a besoin de ses racines pour avancer. En ajoutant des liens noirs, créés à partir de bande de tissus, j’ai voulu représenter l’importance des racines pour les Antillais. Ainsi, pour savoir où aller, il faut savoir d’où l’on vient, ce qui n’est facile dans cette société recomposée.
Mais au fur et à mesure, la société Antillaise s’est créée un patrimoine de culture de tradition, qui nous permet à présent d’avancer. Ces formes qui intègrent la notion de maillage interroge ce mélange des origines qui caractérise le paysage Caribéen.
Ainsi, personne ne sait réellement qui sont ses ancêtres. Il est impossible de le savoir. Cependant, de par les traits, le type de cheveux, la couleur de peau, nous pouvons tenter de deviner à quel peuple nous référer lorsque nous parlons d’ancêtres, ce qui ne se fait pas sans heurts.
Dans mon travail, Les couleurs s’entremêlent, se croisent, se côtoient, et c’est bien là la particularité des descendants d’esclaves.
Il s’agit d’une sculpture créée à l’aide de bandes de mousse à découper. J’ai voulu travailler sur la gravité, le réseau et le maillage. J’ai intégré plusieurs couleurs qui se correspondent, bleu, vert, jaune, orange. J’ai fait 3 faces que j’ai assemblées à l’aide d’agrafes.
Ces formes abstraites qui intègrent la notion du maillage interrogent notre imaginaire. On peut les voir comme des êtres hybrides ou comme le corps humain, celui d’une femme par exemple.
Elles n’ont pas vocation à donner une idée précise de ce qu’elles sont. Ces formes légères sont simplement placées dans l’espace dans un équilibre mystérieux.