Le Billet du jour : Nous devons AGIR, ENSEMBLE, mais pas avec celles et ceux qui ont fait que cela en soit arrivé à ce stade.

Publié le 11 mars 2012 par Forrestgump54

Hôpital là, hôpital ici, c’est dans toute la France que la santé est mise à mal.
Dans notre bassin c’est à Mont-Saint-Martin et à Hayange, alors pourquoi lutter pour l’une ou l’autre ?
C’est pour les deux qu’il faut lutter. C’est un combat dans notre bassin de vie. C’est pour tout le bassin qu’il faut lutter, se battre pour garder le droit fondamental aux soins.
Manifester, OUI ! Mais pas avec celles et ceux qui ont cautionné les lois Juppé et Bachelot, on ne peut pas admettre les discours de circonstances, la droite avec Sarkozy ont mis en œuvre et cautionné cette politique, et aujourd’hui nous manifesterions avec eux ?
La Gauche, la Droite, ce n’est pas la même chose !
Alors que nous disons « l’humain d’abord », « place au peuple », la droite avec Sarkozy pendant ces cinq dernières années ont dit oui à encore plus d’argent pour les riches, et oui au racket des acquis sociaux de la classe ouvrière.
Depuis 2003, depuis la loi Juppé que ces directives pour mettre à mal la santé existent.
Il faut cesser avec ces pratiques où les responsables de ce qui se passe ne seraient pas montrés du doigt. Il faut aujourd’hui dire les choses, comme elles doivent être dites.
Ne pas vouloir le faire serait encore tromper les gens, le peuple.
Chacun ses responsabilités, et il faut les souligner.
J’ai participé au rassemblement du mercredi 07 Mars 2012 à l’hôpital de Mont-Saint-Martin, j’ai entendu tous ces discours qui étaient il faut le dire contraire à ce qui était dit auparavant dans la presse. On ne peut plus entendre tout et n’importe quoi, nous n’avons plus le droit de jouer avec les mots, car faire de cette façon, c’est en quelque sorte se rendre complice de se qui se passe. On ne peut pas se réjouir de la nomination d’un administrateur provisoire et demain appelé à la révolte. On ne peut pas dire qu’aucun candidat à la présidentielle propose autre chose alors que c’est le cas (voir le programme du Front de Gauche), faire, et dire cela, c’est tromper le peuple.
Il y en a marre des discours stériles, aujourd’hui il faut démontrer notre réelle détermination à vouloir changer cette société uniquement basée sur le rendement et l’argent.
Nous revenons à grand pas au moyen âge.
Notre pays a les capacités à mettre en place une autre politique, une politique de solidarité, où les êtres humains peuvent vivre dans de meilleures conditions, disons-le ! Mettons tout en œuvre pour que cela se passe ainsi !
Manifester son mécontentement, ne pas vouloir subir, vouloir vivre dans la dignité comme les humains que nous sommes sont la moindre des choses. Mais manifester avec celles et ceux qui ont cautionné et mis en pratique cette politique néfaste au peuple est contraire à l’éthique et aux convictions que nous pouvons avoir.
Être de Gauche, n’est pas être de droite, il y a une grande différence entre ces deux opposées.
Manifester oui ! Mais je suis persuadé qu’aujourd’hui ce n’est plus crédible, il faut passer à la vitesse supérieure, faire plus de bruit qu’il n’en faut pour nous faire entendre.
Un ami me disait après une réunion, qu’il fallait frapper fort, très fort pour nous faire entendre, il proposait la grève de l’impôt, et pourquoi pas ?
Trois millions de Françaises et de Français ont manifesté contre les mesures sur les retraites, cela à changé quoi ?
En 2005, plus de 50% des Françaises et des Français ont dit non au traité de Lisbonne, ça a changé quoi ?
Alors frappons, frappons fort, ou ça fait mal !
N’attendons pas les élections, n’attendons pas toutes ces négociations inefficaces, n’attendons pas d’être comme en Grèce, en Espagne ou au Portugal ! Non faisons ce que nous devons faire maintenant avant que cela arrive.
Nous sommes la majorité, nous ne pouvons pas accepter, et nous n’avons pas le droit pour notre jeunesse d’attendre que cela se passe.
Nous devons AGIR, ENSEMBLE, mais pas avec celles et ceux qui ont fait que cela en soit arrivé à ce stade.
Alors pour cet appel du 17 mars 2012, oui à une manifestation mais en montrant du doigt les complices de cette politique libérale et en prenant soin de mettre en place des actions où cette fois nous pourrions être réellement entendus.

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