à Toulouse : nos points d'ancrage

Pour dormir dans le calme .... à part les cloches de la basilique Saint-Sernin, mais elles sont discrètes :

L'Hôtel Saint-Sernin

C'est un trois étoiles récemment rénové, dans le style "déco" très à la mode actuellement : beige, blanc, sobre, bergères de style Régence en chène cérusé clair, matériel Hifi up to date (dont un chargeur à hauts parleurs pour votre IPhone), télé (mais sans ma chaîne préférée LCI ..), mais, une connexion facile pour l'IPad mais inexistante pour le portable. 20 chambres petites mais sympathiques, sauf qu'il faut s'habituer à l'absence partielle de cloison entre la baignoire et la chambre proprement dite (dans la 35 ) !

Bon, c'est vrai, on croirait voir débouler Valérie Damidot, et le petit déjeuner dans la salle du 1er étage est varié mais un peu cher. Cependant, dans ce vieil établissement qui doit dater du second Empire, on bénéficie d'une vue exceptionnelle sur le chevet de Saint Sernin, et ça, c'est unique ! Les meilleures chambres sont celles qui sont situées au 1er ou au 2ème étage de cet "immeuble-placard", et qui donnet sur la place ovale. Côté rue, vous aurez sous les yeux une brochette de maisonnettes dans le plus plus style basque de la période art déco.

Il n'y a que la rue du Thaur à franchir et on arrive sur la place du Capitole, coeur de la cité, ses brasseries sous les arcades, ses badauds à toute heure.
Le quartier est calme et central, on est vite aussi sur le boulevard de Strasbourg et près du complexe "Compans Caffarelli ", l'Ecole Supérieure de Commerce, le Palais des Congrès.

Hôtel Saint-Sernin, 2 rue Saint-Bernard, 31000 Toulouse, 05 61 21 73 08

Pour dîner, un lieu emblématique qui garde tout son sérieux :

Le Grand Café de l'Opéra 

Il n'est pas sous les arcades, mais juste devant l'entrée de l'Opéra au coin de la Place du Capitole. Serveurs attentionnés, aux grands tabliers blancs frôlant le sol, menu et carte du jour alléchants, grand clacissisme d'une brasserie traditionnelle qui a une renommée à défendre. On y vient en groupe, en famille, en amoureux. On y est tranquille, ce n'est pas un hall de gare. Le décor est douillet. La cuisine de qualité, les prix parisiens.
Nous avons partagé un rizotto aux asperges et au bleu, avec sur le dessus une petit filet de bar croustillant, puis un filet de turbot à la plancha et au beurre blanc, assorti d'une foule de petits légumes du jardin délicieuse.
Avec une demi-bouteille de Brouilly et une d'Evian puis deux cafés, l'addition s'élevait à 90 €.

Tout à fait correct car finement cuisiné par Gratien Castro, sans affectation, avec tact ...j'adore !

Grand Café de l'Opéra, 1, place du Capitole 31000 Toulouse, 05 61 21 37 03