Le peintre Marcello, le philosophe Colline, le musicien Schaunard et le poète Rodolphe qui ont réellement existé dans ces mansardes et où Murger les a vraiment côtoyés, ont effectivement de quoi toucher le spectateur. Au début, tant par leurs difficultés matérielles que par leurs facéties, telle la façon dont ils éconduisent Benoît, le propriétaire, venu encaisser son loyer. Ou comme quelques heures plus tard, ils trouveront le moyen de faire régler la note du repas au Café Momus, par Alcindoro, le protecteur de Musetta. Au quatrième acte, dans la même mansarde, après des scènes de réconciliation ou de rupture, l'insouciance a fait place au drame. Les couples sont désunis mais tous se retrouvent autour de l'agonie de Mimi. On met en gage, qui des boucles d'oreilles, qui un manteau pour acheter un manchon ou un médicament. Et tous découvrent avec désarroi la mort bouleversante de la malheureuse grisette.
Il ne faut donc sous aucun prétexte manquer ce spectacle qui par sa mélodie et son histoire a de quoi vous séduire et vous permettre d'échapper à la grisaille de l'époque.
LA BOHÈME de Giacomo Puccini
Livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa
Direction musicale: Derrick Inouye
Mise en scène: Maurizio Scaparro
Décors et costumes: Jean-Michel Folon
Lumières: Davide Ronchieri
Mimi: Amarilli Nizza
Rodolfo: Lorenzo DeCaro
Musetta: Paula Mariana Almerares
Marcello: Jean-Luc Ballestra
Schaunard: Zoltan Nagy
Colline: Thomas Dear
Benoît et Alcindoro: Rémy Corazza
Parpignol: Diego Saavedra
Le sergent: Igor Binello
Le Douanier: Andrea Ferrini
Orchestre Philharmonique de Nice, Chœur de l’Opéra de Nice
Dimanche 11 mars à 15 h , mardi 13, jeudi 15 et samedi 17 mars à 20 h
Opéra de Nice
4 et 6, rue Saint-François-de-Paule
06300 Nice
Tél: 04 92 17 40 00
www.opera-nice.org C'est à quelques scènes de cette vie-là que nous convie l'Opéra de Nice, d'après Scènes de la vi...